C’est l’histoire d’un suicide tant attendu. Que dis-je ? D’une mort aux allures de fête. Je parle du SEO, bien sûr. Il faut dire qu’à force d’être abreuvé d’articles tous plus chiantissimes les uns que les autres, les lecteurs ont fini par vouloir sa mort. Le peuple a tranché ! Désormais, les articles du style « 7 conseils pour avoir plus de followers Instagram » et autres niaiseries corporates, utiles pour remplir un blog que personne ne lit, finiront dans le fion de Google…

Oh, que c’est dommage.Formation community management

Car oui : à l’heure où 7 millions d’articles sont publiés chaque jour, et à l’heure où les Français reçoivent en moyenne 39 emails quotidiens, il est temps de passer à autre chose.

On va voir à quoi dans cet article. Mais juste avant, démontons quelques idées reçues sur le SEO, colportées par les experts du marketing qui, eux, ne sont pas encore morts.

Le problème du SEO que 99 % des experts semblent ignorer

Pour faire simple, le principe de base du SEO est de produire un article qui repose sur un mot clé, qui correspond à une recherche d’un internaute.

Sur ces bonnes paroles, on vous a fait croire qu’il suffisait de répondre à la requête en question, en ajoutant des mots clés bien placés,  pour que Google finisse par indexer votre article en première page.

Oui… jusqu’à ce que la concurrence sature Google d’articles, et qu’il devienne très compliqué de percer.

Alors on vous a expliqué qu’il fallait cibler des mots clés de longue traîne, plus nichés, moins compétitifs.

Mais là encore, le principe de la concurrence va s’appliquer.

Des articles nichés et super complets vont combler tous les petits trous restants, laissant sur la paille tous les blogueurs fraîchement arrivés.

Ah, que c’est beau la démocratie.

En abaissant les barrières à l’entrée, on promet à tous une arrivée glorieuse. Mais plus le départ est démocratique, plus l’arrivée est élitiste.

Et quand on sait que, selon un rapport d’Hubspot, 70 % du trafic organique d’un blog provient des anciens articles, il y a de quoi être inquiet pour les nouveaux entrants.

Le mythe du contenu informatio-professionnel (et l’énorme arnaque de la rédaction web)

Si aujourd’hui tout le monde se fout de vos articles, comme en témoignent les maigres places que vous avez réussi à gratter en 8ème page, c’est normal.

Les tutos, les plans d’action, les listes de conseils, les guides ultimes…

Tout ça, c’est bien pour les internautes qui ont assez de caféine dans le sang pour lire vos somnifères.

Mais pour le reste de la population, alors ?

Je ne vais rien vous apprendre, mais… aujourd’hui, l’attention moyenne des êtres humains est plus basse que celle d’un poisson rouge.

Et en tant que copywriter, c’est un paramètre que j’ai dû prendre en compte durant mes 5 années d’expérience.

J’ai dû rédiger des titres irrésistibles…

J’ai dû rédiger des emails qui titillent à fond la curiosité…

J’ai dû donner confiance à des lecteurs ultra-sceptiques…

Oh bien sûr, c’est plus facile d'embaucher un Africain sur Fiverr, et de le traiter comme un esclave en lui demandant de rédiger un article pour quelques kopecks.

Mais à quoi ça rime, tout ça ?

À rien.

Juste à des articles fades, sans personnalité, casse-pieds à lire.

À des articles qui auraient pu être écrits par Chat GPT-4, somme toute.

Mais ce n’est pas grave, car il faut produire plus, toujours plus !

Il faut être en pole position, comme on dit !

Il faut être le leader de son marché !

Et obtenir du trafic o.r.g.a.n.i.q.u.e !

La démocratie, je vous dis…

Le résultat, c’est qu’internet est rempli de contenus interchangeables, écrits par des rédacteurs prolétarisés et bientôt remplacés par l’intelligence artificielle.

Trop de contenu a tué le contenu.

Et ce n’est pas prêt de s’arranger avec les bouleversements actuels qu’on voit actuellement sur le  marché.

Alors au lieu de chier un article qui finira dans les tréfonds de la cuvette, et si on se mettait à écrire des textes vraiment intéressants ?

C’est la voie que je vous propose.

Elle est non seulement plus ludique, mais aussi plus lucrative comme vous allez le voir dans un instant.

Le copywriting DISRUPTIF, ou l’avenir du marketing

Le SEO mettra des mois, voire des années, à mettre vos articles dans le TOP 3 du classement de recherche.

Les gens, eux, pourront les mettre en avant en l’espace d’une journée.

C’est la différence entre écrire pour Google et écrire pour ses lecteurs.

J’ai remarqué un phénomène semblable quand j’écrivais les textes de vente pour mes clients.

Quand c’étaient des emails rationnels, pas trop pushy, qui vendaient, mais pas vraiment, je convertissais 50 % de moins que quand je diffusais énormément d’énergie à travers mes textes.

Par « énergie » j’entends « émotion ».

Regardez par exemple ce qu’un blogueur a réussi à générer en termes d’engagement sur un post Facebook :

133 likes, 31 commentaires et 14 partages, là où la moyenne des likes tournent autour de 15. Bien sûr, ça reste de la vanité, mais c’est la preuve que l’émotion génère l’engagement, et l’engagement génère les ventes.

Personnellement, pour une entreprise dans la santé, il m’est arrivé de parler d’un complot de Weight Watcher pour amener mes prospects à acheter une pilule miracle, même si ce complot n’existait pas vraiment. Pourquoi ? Pour générer de la peur, de la curiosité, de l’intérêt.

Oui, je n’ai pas utilisé des techniques parfaitement honnêtes, mais que voulez-vous. Je n’ai jamais eu des discours scientifiquement exacts. Mais c’est ce qui a permis à mes clients d’avoir ce genre de résultat, et de plaquer le salariat pour toujours :

(+ 5000 % d’augmentation de vente grâce (en partie) à ma stratégie d'emailing).

(De 10 k à 30 k / mois grâce à mes emails quotidiens).

C’est pour cette raison que les meilleures boîtes embauchent les meilleurs copywriters. Car la clé d’un contenu qui est lu, qui engage et qui vend, c’est sa capacité à générer des émotions puissantes.

C’est moins facile que d’écrire du contenu plat comme la Belgique, c’est vrai, car ça demande de la créativité et un esprit un peu décalé. Mais hey, ce n’est pas en choisissant les solutions de facilité qu’on se démarque de la concurrence !

Sinon, tous les jobs faciles à faire seraient extrêmement rémunérateurs…

Alors, comment créer du contenu différent et engageant ?

Je n’ai pas de solutions miracles.

Après tout, ce qui est différent dépend de ce qui se fait aujourd’hui.

Et ce qui engageait les gens hier ne les engage plus forcément à l’heure actuelle.

Mais quand même, voici quelques conseils de bon sens paysan.

Vous pouvez développer une idée unique, une prise de position unique sur votre thématique.

Vous pouvez aussi développer un style d’écriture qui incarne cette unicité (exemple : vous apprenez aux gens à manier et à aimer Excel -> utilisez des blagues et des emojis).

Par exemple, quand je gère une liste email pour un client, j’aime bien m’inspirer de documentaires sur Arte pour faire des textes originaux, qui captent l’attention, et qui amènent doucement vers le produit.

Enfin, testez. Regardez ce à quoi vos prospects sont sensibles, car tout le monde n’appréciera pas le sarcasme ou un ton sérieux.

Inspirez-vous des meilleurs de votre industrie, adaptez leurs textes à votre sauce. Écrivez des textes orientés désir-client plutôt que des textes orientés-produit, ou qui cherchent à répondre purement et simplement à une requête.

Bref, défoncez-vous. Secouez vos lecteurs, un peu. Faites-leur vivre une expérience nouvelle et intéressante à travers vos textes, sinon ils iront mater les derniers gossips sur BuzzFeed.

Conclusion

Voilà, c’est tout pour cet article.

Désolé pour les experts SEO que j’ai dû provoquer un peu trop violemment.

Mais bon. Il est grand temps qu’ils mettent à jour leurs connaissances, car avec la concurrence de blogs et l’I.A., et avec le SGEO, leur cerveau est quelque peu obsolète.

Plus sérieusement, aujourd’hui, les entrepreneurs sont face à deux choix : soit ils cherchent à parler à tout le monde, et misent sur le volume pour s’en sortir, soit ils développent leur propre style.

De quel camp êtes-vous, camarade ?

A propos de l’auteur

Léo – LeadMania. Copywriter responsable de + 3 M € générés online. Si vous voulez doubler, tripler ou même quintupler votre CA avec de simples emails ou une simple page de vente en seulement quelques semaines, je vous conseille de rejoindre ma newsletter LeadMania. Vous verrez que ce ne sont pas des promesses en l’air, mais de vrais résultats-clients.