L’intelligence artificielle au travail

L’intelligence artificielle n’est plus une simple fiction sortie d’un film de science-fiction. Au cours de ces dernières années, elle est devenue omniprésente dans notre vie de tous les jours, en particulier dans nos bureaux…

Avec cette révolution numérique, de nombreuses questions apparaissent : quelles vont être les conséquences sur le marché du travail ? Comment est-ce que les gens vont s’adapter à cette nouvelle technologie ? L’IA va-t-elle remplacer la main-d’œuvre humaine ?

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Loin d’être un simple outil, l’IA a complètement révolutionné la manière de travailler de nombreuses entreprises, soulevant autant d’opportunités que d’inquiétudes. Analysons quelles sont les conséquences de l’arrivée de l’IA sur le marché du travail.

L’arrivée de l’IA et le monde du travail

La présence de l’IA sur nos écrans est relativement récente. Elle a été popularisée par l’apparition des IA génératives, telles que ChatGPT, qui permettent d’exécuter de nombreuses tâches rapidement. Et son utilisation ne s’est pas limitée au monde du travail : si 71 % des employés utilisent l’IA au travail, une large partie, soit près de la moitié, s’en sert aussi à des fins personnelles.

Cette intégration des outils IA s’est faite progressivement. La majorité des utilisateurs n’a touché aux IA pour la première fois qu’en 2023, et près d’un quart en 2024. Cette popularité s’explique du simple fait que les IA permettent de gagner en temps et productivité, surtout au travail.

En effet, l’IA permet de gagner en efficacité au bureau, et cela, sur tous les plans. Selon un rapport de l’université de Stanford, les entreprises utilisent principalement l’IA pour automatiser leurs processus et opérations, ou pour développer de nouveaux produits d’IA, mais ce n’est pas tout. L’intelligence artificielle permet aussi d’analyser des grandes bases de données rapidement afin de développer de nouvelles stratégies, ou encore d’automatiser de nombreuses tâches génériques.

Ce gain de temps permet aux employés de se concentrer sur d’autres activités qui ne peuvent être automatisées ou exécutées par l’IA. Pourtant, certains employés craignent que le développement de ces technologies ne leur coute leur travail.

Les pertes d’emplois causées par l’arrivée de l’IA au travail

Cette peur de perdre un emploi à cause de l’IA est partagée par 89 % des employés. C’est même devenu une réalité pour un quart des salariés, en particulier pour les jeunes employés en début de carrière. Ces pertes ne sont pas si étonnantes puisque l’on sait que les entreprises utilisent principalement l’IA pour automatiser leurs opérations internes.

Un bon exemple de cette automatisation est le secteur du recrutement. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à utiliser des logiciels d’intelligence artificielle pour trier les candidatures. Ces systèmes sont particulièrement efficaces : capables de scanner des milliers de candidatures quotidiennement, elles ont permis de gagner un temps fou aux départements des ressources humaines et ont réduit le besoin de recruteurs.

Mais l’IA n’est pas uniquement synonyme de pertes d’emploi. On voit toutes sortes de nouveaux postes apparaitre : ingénieur maintenance en IA, spécialiste du design génératif, développeur de solutions IA… la liste est longue. Les entreprises ont besoin de s’adapter aux nouvelles technologies si elles souhaitent continuer à fonctionner correctement tout en gagnant en productivité.

Et les entreprises ne sont pas les seules à s’adapter à ces outils. Les employés doivent également développer de nouvelles compétences pour rester pertinents sur le marché du travail.

Des nouvelles compétences recherchées par les entreprises

Face à ces nouveaux défis, les gens semblent tout de même enclins à développer leurs compétences en IA pour s’adapter aux nouveaux besoins du marché : 53 % des employés sont très motivés à l’idée de développer de nouvelles compétences en IA. Que ce soit par peur de se laisser dépasser par l’IA ou pour garder le devant sur les nouvelles opportunités, les employés ressentent la nécessité de maitriser les outils qui vont façonner le monde de demain.

Ce développement de compétences en IA est encouragé par les entreprises. Des programmes sont mis en place, afin de permettre aux employés de se familiariser avec l’IA et intégrer de nouvelles solutions au travail. Ces formations de « upskilling » permettent non seulement aux employés de rester à jour face aux nouvelles technologies, mais aussi à l’entreprise de rester compétitive sur un marché du travail en pleine évolution.

En parallèle des compétences en IA, les compétences humaines, telles que l’adaptabilité, l’esprit critique ou la créativité, sont devenues de plus en plus importantes. Bien que l’IA soit capable d’accomplir de nombreuses tâches techniques, elle ne peut pas tout faire. Par exemple, il lui sera plus difficile de résoudre des problèmes complexes ou d’apporter une touche humaine. Les soft skills deviennent alors essentielles, jouant un rôle complémentaire aux outils d’IA.

Conclusion

Alors que l’intelligence artificielle vient juste de commencer à gagner en popularité, il est clair que son rôle dans le marché du travail ne va devenir de plus en plus significatif. Et bien qu’elle apporte son lot de défis, elle est aussi source d’opportunités et d’innovations majeures, que ce soit pour les employés ou les entreprises.

L’IA a complètement changé notre manière de travailler et a redéfini l’importance de certaines compétences afin de pouvoir maitriser ces nouvelles technologies. Dans l’espoir d’une transition harmonieuse, il sera important de trouver un équilibre entre automatisation et l’humain en mettant l’accent sur les compétences douces des employés.

C’est en combinant l’efficacité des outils IA avec la singularité des talents humains que les nouvelles opportunités du marché du travail vont continuer à se développer.

A propos de l’auteur

Olga Choinkowska est une experte en carrière et rédactrice pour le marché francophone. Son travail a été mentionné dans plusieurs publications renommées telles que Le Figaro, France Info ou encore Yahoo News. Munie d’un diplôme en linguistique appliquée, Olga rejoint Zety en 2020 dans le but d’aider les lecteurs à obtenir l’emploi qu’ils désirent et méritent.