Attention au fleeceware : ChatGPT devient le paradis des escrocs du web

Les utilisateurs de smartphone ne sont aujourd’hui pas à l’abri des arnaques en tout genre, dont celle du fleeceware. Pour ne pas arranger les choses, les hackers, expérimentés ou pas, ont trouvé la solution qui leur permet de soutirer encore plus à leurs victimes. C’est dans ce contexte qu’ils ont tiré profit de ChatGPT, GPT 3 et d’autres IA. Comment éviter de tomber dans le piège ?
Comment expliquer le succès de ChatGPT ?
L’IA est aujourd’hui incontournable ! Elle est présente dans presque tous les secteurs d’activités. ChatGPT tient le haut du pavé en suscitant, plus que jamais, l’intérêt des internautes. Mais pour l’heure, ses limites d’utilisations sont encore loin d’être atteintes. Il offre l’avantage de donner des réponses plus ou moins précises, bien qu’il advienne parfois que les informations puissent être erronées.
Comment utiliser ChatGPT en marketing digital ? Vous pouvez vous en servir pour générer des textes (articles de blog, études, script…). Il peut également aider à trouver des solutions mathématiques entre autres. Mais là où le bât blesse, c’est que les dérives sont de plus en plus nombreuses. Les hackers n’hésitent pas à en détourner l’usage au détriment des utilisateurs qui ne s’en aperçoivent souvent qu’après.
Comment les hackers utilisent-ils chaptGPT pour berner leurs victimes ?
Les fleecewares, l’arnaque via chatGPT
Les escrocs n’ont pas tardé à exploiter ce nouveau filon. Avec l’avènement de l’ère ChatGPT, ils ont trouvé le moyen d’extorquer de fortes sommes d’argent aux utilisateurs par le biais des fleeceware. Ce sont des arnaques qui concernent essentiellement les applications mobiles, mais avec des champs d’action démultipliés depuis que le chatbot s’est développé. L’objectif, pour les arnaqueurs, est de pousser les utilisateurs vers des applications qui, normalement devraient être gratuites, en les invitant à s’acquitter d’un abonnement plus ou moins onéreux.
Les hackers ont élaboré les fleecewares afin d’attirer principalement les néophytes qui n’ont qu’une vague idée du fonctionnement de ces applications. Il faut rappeler que la plupart d’entre elles sont disponibles gratuitement sur le Playstore. Le problème avec les fleecewares, c’est qu’il s’agit d’applications, qui en tant que telles, ne sont pas dangereuses, elles restent cependant particulièrement sournoises.
En effet, contrairement aux virus qui empêchent par exemple le démarrage d’un ordinateur, ou qui s’immiscent dans les fichiers au point de les corrompre, une application fleeceware cherche plutôt à soutirer de l’argent des internautes à l’aide d’une application légale, mais en omettant de donner des détails sur les tarifs réels appliqués.
Cela concerne également les échéances auxquelles prennent fin la période gratuite. Ainsi, les internautes risquent d’avoir la mauvaise surprise de voir leurs comptes bancaires débités d’une certaine somme équivalente au montant de l’abonnement à l’application vers laquelle ils sont orientés.
Qu’en est-il des Ransomwares ?
En 2022, selon les chiffres de Sophos, dans son rapport « The State of Ransomware Report 2022 », les attaques de ransomwares ont touché plus de 72% des entreprises françaises. Elles ont vu leurs systèmes ou certains de leurs fichiers bloqués par des logiciels malveillants qui ne se déverrouillent que suite au paiement d’une rançon. Cette dernière privilégie les montants en monnaies virtuelles (Bitcoin, la cryptomonnaie la plus connue, Ethereum, Solana ou Binance…).
Ainsi, l’intelligence artificielle et ChatGPT en particulier, sont devenus le nouveau terrain de jeu des arnaqueurs qui réussissent à contourner les règles en utilisant des applications légales pour atteindre des objectifs ne respectant pas la loi, rendant les sanctions y afférentes difficiles à appliquer. Une raison de plus pour utiliser les Vous recherchez une alternative à ChatGPT ?
Les victimes ne s’en aperçoivent pas toujours sur le fait. C’est le cas lorsqu’il s’agit des tarifs d’abonnement pour des applications gratuites, ou lorsqu’elles se retrouvent sur une plateforme identique au chatbot et qui s’avère n’être qu’un moyen pour les arnaqueurs de leur extorquer toujours plus d’argent, à leur insu.