STOP à ces 7 idées reçues sur le métier de Community Manager

Devenir community manager, c’est LE job qui fait partie de ces métiers d’avenir sur le web. S’il n’a cessé d’évoluer depuis plus de 10 ans, il reste en proie à de nombreux préjugés. Faisons le point sur 7 idées reçues absolument fausses…

1. Aucune formation n’est requise pour être community manager

Plus de la majorité des community manager possèdent d’importants bagages. En 2022, selon une enquête menée par BDM auprès de 902 professionnels exerçant ce métier, 53,5 % des CM ont un bac+5, tandis que 36 % sont titulaires d’un bac+3 ou bac+4.

En plus de développer une grande culture web, suivre une formation en social media aide à en savoir davantage sur les outils indispensables à la profession. Parmi ses nombreuses missions, le community manager doit régulièrement surveiller la concurrence, effectuer une veille numérique pour connaître les nouvelles tendances, suivre les nouveautés, l’actualité et les évolutions des plateformes.

Pour réaliser une veille digitale efficace, il doit :

• Se rendre tous les jours sur les réseaux sociaux en se basant sur une check list de community manager pour obtenir différentes informations et observer ses concurrents ;
• Utiliser divers agrégateurs de flux RSS, tels que Netvibes, Feedly et Google Alertes. Ces outils permettent de connaître les nouveautés des blogs ou des sites choisis pour la veille et de les afficher sur une seule page.

2. Ce n’est pas un vrai travail

Beaucoup pensent encore que le community manager n’exerce pas un vrai métier, car il flâne sur les réseaux sociaux et publie régulièrement des contenus. Ce préjugé vient du fait que pour les utilisateurs, publier des posts n’est qu’un simple divertissement quotidien.

Pourtant, chaque post réalisé par le CM présente un objectif précis (obtenir de nouveaux followers, fidéliser les abonnés actuels en vue de les transformer par la suite en clients…), car il suit une ligne éditoriale précise et est jugé par les résultats de ses différentes tâches.

Le community manager est doté de nombreuses compétences, car son travail consiste à assurer différentes fonctions au sein d’une seule profession. Il est à la fois stratège numérique, modérateur, marketeur, rédacteur, designer et peut aussi jouer le rôle de content manager.

Il veille à publier des contenus qui intéressent son audience et poste à l’heure où un maximum d’utilisateurs est connecté. Pour que ses posts soient bien référencés et attirent son public cible, il choisit les hashtags les mieux adaptés, puis adopte le ton correspondant à l’esprit de l’entreprise.    

Ce professionnel représente l’interlocuteur entre la marque ou l’entreprise et le consommateur. Il passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux afin de répondre notamment aux nombreux avis et aux commentaires. En plus d’être modérateur, il est également animateur, car il crée des sondages, des stories, des jeux/concours et des événements. 

Il sait mettre en avant le bénéfice client, grâce à ses grandes qualités humaines. Ce critère est notamment essentiel pour augmenter le taux d’engagement.

3. Rien de plus facile que de publier sur les réseaux sociaux 

Chacun des posts est réalisé pour atteindre un objectif précis. Ainsi, le CM doit être organisé, créatif et doté d’un bon esprit d’analyse.

Une bonne organisation  

Pour être bien organisé, il est essentiel de dresser un planning éditorial. Dans ce cas, la maîtrise de tableurs, comme Google Sheet ou Excel est indispensable. Le rétro planning ou planning éditorial aide à visualiser l’ensemble des posts à venir sur une période déterminée. Cet outil de publication présente :

• Les différents sujets à traiter ;
• L’heure et la date du post ;
• Les crédits des médias ;
• Le texte du post ainsi que le média associé, tel qu’une vidéo ou une photo ;
• Les hashtags en fonction du réseau social ;
• L’état de la publication : elle peut être validée, en cours de relecture ou en cours de validation.

De la créativité  

Ses contenus visuels et éditoriaux doivent être originaux en tenant compte de la charte graphique ainsi que la ligne éditoriale. Pour réaliser le montage de vidéo et retoucher les photos, la maîtrise de certains logiciels appropriés est requise. Afin d’attirer son audience et de susciter des émotions de sa part, il est impératif d’avoir une bonne orthographe et une grande imagination.

Un esprit d’analyse  

Après avoir publié les contenus visuels et éditoriaux, le community manager vérifie, puis relève les performances des posts dans un tableur. En effet, ce dernier apporte des précisions sur les portées, le nombre de followers, d’interactions, d’utilisation de hashtags pour Instagram, etc.

4. Il peut poster de partout dans le monde

Bien qu’il soit possible de poster de n’importe où dans le monde, de plus en plus de CM vont à la rencontre de leurs clients pour effectuer de réelles interviews-rencontres. Une telle initiative leur permet de réaliser des Facebook Live concernant la vie de l’entreprise et d’en apprendre davantage sur la philosophie des clients.

5. Les jeunes sont les seuls à être recrutés pour ce poste

Une étude de BDM réalisée en décembre 2019 révèle que 35 % des CM ont plus de 30 ans, tandis que 65 % d’entre eux ont entre 21 et 30 ans. Ce résultat se justifie par le fait que les nouveaux arrivés dans le métier ont opté pour une reconversion professionnelle et possèdent déjà plusieurs années d’expérience dans un domaine donné. De plus, les premiers arrivés dans cette profession commencent à être âgés.

6. Il doit être un spécialiste de la thématique de son client

Le community manager doit connaître les finalités, les atouts ainsi que tous les éléments concernant le produit du client. Néanmoins, il n’est pas obligatoire qu’il soit un spécialiste. En effet, il est d’autant plus avantageux pour lui de savoir se mettre à la place du client afin de lui apporter un contenu répondant à sa problématique.

Une fois que le concepteur ou le spécialiste du produit lui a exposé tous les détails, il reprend ses explications avec des mots moins techniques et attrayants pour attirer le public cible. Ainsi, l’audience souhaitera en savoir plus sur le produit et l’achètera par la suite.

7. Une disponibilité à toute heure pour sa communauté

Tout comme n’importe quel autre être humain, le CM a besoin de se reposer pour être opérationnel et productif au quotidien. Grâce aux différents outils de programmation, il peut choisir l’heure et la date de publication de ses contenus. Après s’être informé sur les dispositions prises par ses concurrents, il peut réagir en urgence en changeant la programmation enregistrée en cas de besoin.