Gestion du personnel – 4 tendances à suivre en 2024

La gestion du matériel dans une entreprise, la gestion du personnel et le leadership se complexifient à mesure que le monde évolue. Pourquoi ? Les cartes sont redistribuées, les offres et les demandes changent… Comme les tendances sur les réseaux sociaux d’ailleurs ! Mais si une chose reste bien en place, c’est ce prolifique marronnier qui veut que « les gens ne veulent plus travailler ». Ah, vraiment ? Pourtant, LinkedIn pullule de posts où bonheur, bonheur et re-bonheur règnent au travail. Certains sont sincères, d’autres probablement moins. En tout cas c’est certain : il est possible de (mieux) recruter et gérer des talents. Les 4 tendances détaillées dans cet article ont pour mission de vous éclairer à ce sujet.

Logiciel de gestion du personnel : vers l’automatisation des RH

Les innovations ont du bon : elles nous facilitent le quotidien. Le logiciel de gestion du personnel n’y échappe pas surtout avec le développement impressionnant de l’intelligence artificielle. La Préhistoire des logiciels de gestion des ressources humaines remonte aux années 1960 et ils permettaient déjà à l’époque une petite révolution : la faculté de gérer des données (très simples) relatives aux employés. 60 ans plus tard, de nouveaux mondes se sont ouverts : il est désormais possible de gérer bien plus que de la data. Par exemple ?

Gestion des compétences : Imaginez un monde professionnel dans lequel votre gestion des compétences du personnel est simple. Imaginez un monde dans lequel quelques clics vous suffisent à voir si lesquels de vos employés ont la compétence requise pour utiliser cette machine extrêmement complexe. Par exemple : Michel. Ah, et est-ce que la formation santé et sécurité au travail de Michel est à jour ? Oui, mais elle expire dans 2 jours. En résumé, un logiciel de gestion du personnel peut désormais vous soutenir aisément dans la gestion des compétences et de la formation : toutes les informations sont sous vos yeux et surtout les normes de sécurité sont facilement respectées. 

Gestion de la paie : Il fut un temps où les responsables de paie devaient établir, seuls, les fiches de paie (calcul des impôts, déductions et autres avantages sociaux inclus). Dans un monde où la majorité des gens ont des difficultés ne serait-ce qu’à comprendre précisément toutes les informations mentionnées dans leur fiche de paie, cela paraît ambitieux. Toujours est-il que cette tâche, aussi, peut être automatisée. Une solution logicielle peut assurer cette mission et ainsi réduire à néant les potentielles erreurs humaines tout en assurant une conformité fiscale totale.

Ces fonctionnalités ne sont qu’un aperçu de l’étendue des pouvoirs d’un logiciel de gestion du personnel, cet outil devenu une référence pour les entreprises, quelles que soient leur mission et leur taille.

S’engager : un vecteur d’attractivité

Pour mieux engager, il faut s’engager. Autrement dit, choisir ses combats et s’investir dans des actions qui comptent (vraiment). Cela peut commencer par un soutien financier pour aller jusqu’à un investissement en termes de temps. En passant, par exemple, quelques heures à dépolluer les plages marseillaises avec l’association Clean My Calanques. Ou encore en établissant un partenariat de réinsertion professionnelle avec l’Association Lazare (colocations solidaires entre anciens sans-abris et jeunes actifs). L’expérience (et les nombreux posts LinkedIn à ce sujet) l’a prouvé : ce genre d’initiative est soutenu et apprécié par les employés. La côte d’attractivité de l’entreprise est boostée et permet d’augmenter votre propension à attirer des talents.

La RSE : un pilier pour mieux attirer et conserver les talents

Sur un le sujet similaire de l’engagement communautaire, la RSE est au cœur des enjeux de gestion du personnel. En effet, les domaines qu’elle couvre (Communautés et développement local, Droits de l’Homme, Environnement, Gouvernance de l’organisation et principes de responsabilité sociétale, Loyauté des pratiques, Questions relatives aux consommateurs, Relations et conditions de travail) sont désormais prix au sérieux et activement valorisés.

Selon une étude de Tim Stobierski pour Harvard : 25 % des consommateurs et 22 % des investisseurs citent une politique de « tolérance zéro » envers les entreprises qui adoptent des pratiques douteuses sur le plan éthique *, tandis que 77 % des consommateurs sont motivés à acheter auprès d’entreprises engagées à rendre le monde meilleur*.

Mettre en place une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (si vous n’y êtes pas déjà légalement contraint), au-delà d’être une nécessité éthique, peut définitivement vous faire gagner des points d’attractivité.

L’Intelligence émotionnelle et pas artificielle

Oui, l’intelligence artificielle peut vous aider dans votre gestion du personnel. Mais elle ne vaudra jamais quelque chose de bien humain : l’intelligence émotionnelle. De la même manière que l’empathie devrait être enseignée dès les premières années d’école, le bien-être émotionnel devrait être priorisé sur le lieu de travail. Il est loin le temps où l’on travaillait simplement pour subvenir à nos besoins. Les employés ont désormais l’opportunité (et surtout le privilège) de choisir un métier et un lieu de travail qui leur correspond. Là où ils seront bien, là où ils construiront quelque chose qui fait sens pour eux (et plus encore, idéalement).