Conseils pour se lancer dans le dropshipping

Le dropshipping est une forme de commerce rectangulaire qui consiste pour un revendeur à enregistrer les commandes d’un client et de les envoyer en traitement à un fournisseur qui se chargera directement de l’envoi des marchandises. Idéal pour lancer une affaire rapidement, ce système permet de vendre des produits sans avoir de stock à gérer. Présentée comme un véritable eldorado, une telle activité n’est pas sans risque si l’on se lance sans une vraie stratégie commerciale.
Trouver de bons fournisseurs
Réussir dans la vente en ligne dépend d’un certain nombre de choses. Dans le secteur de la vente en ligne, un client mécontent de son achat est un client perdu. Pour commencer, il faut assurer une livraison du produit dans les délais, voire le plus rapidement possible sachant que de nombreux concurrents proposent déjà des livraisons le lendemain ou 7/7jours. Il est donc essentiel de traiter avec un grossiste de confiance afin d’être sûr de son stock et de la qualité du service de livraison. 
Ensuite, il faut gérer correctement les retours d’articles conformément à la règlementation en vigueur en matière de vente à distance. En effet, environ 20% des produits achetés sur le web sont retournés. Or, quand on fait du dropshipping, le revendeur n’a pas le contrôle sur les retours. Il est donc indispensable de travailler avec de bons fournisseurs afin d’assurer un service client de qualité.
Enfin, il est indispensable de s’assurer de la qualité des produits que l’on vend et surtout de leur conformité par rapport aux normes en vigueur. Quand on vend des produits à destination de l’Europe, il est préférable de traiter avec des grossistes européens qui fourniront des produits conformes à la règlementation européenne.
Investir dans le webmarketing
Si le dropshipping est présenté comme un moyen de développer rapidement ses ventes, c’est à condition de déployer une bonne stratégie de webmarketing, surtout si on se lance dans un secteur concurrentiel. Le plus gros investissement du vendeur en dropshipping reste le site web dont il faut soigner la présentation. Savoir mettre en valeur ses produits permet d’assurer une partie de ses ventes. Il est indispensable de travailler le visuel et aussi de détailler les fiches des produits pour donner le maximum d’informations aux visiteurs. La publication des avis des clients est un vrai plus dans la vente en ligne.
Le référencement est indispensable quand on fait du dropshipping. Il faut trouver un juste équilibre entre les techniques de SEO et de SEA pour augmenter à la fois sa visibilité sur Internet et son taux de conversion. Si le référencement naturel est une stratégie durable, le référencement payant permet de gagner en visibilité plus vite. Ainsi, pour développer rapidement le volume de ses ventes, le référencement payant sur les moteurs de recherche est devenu incontournable, mais il ne faut pas non plus négliger le pouvoir de la publicité sur les réseaux sociaux. Une grande partie des clients aujourd’hui effectuent des achats depuis un smartphone ou une tablette. Or, le mobile est aussi l’appareil sur lequel on passe aussi du temps à consulter les réseaux sociaux. Si les moteurs de recherche permettent d’accroitre sa visibilité en fonction des requêtes des internautes, les réseaux sociaux permettent de faire de la publicité ciblée.
Se lancer en dropshipping, c’est aussi décider du cadre dans lequel vous allez jouer. Et là, autant être carré dès le début !
Sécuriser votre modèle et construire une vraie marque
Avant même de penser pubs, vérifiez que votre modèle est solide juridiquement et opérationnellement. Concrètement, assurez-vous que :
- Vos fournisseurs peuvent fournir des factures conformes ;
- Les produits respectent les normes UE (CE, sécurité, composition, etc.) ;
- Vous avez des CGV béton avec délais, retours, SAV et droit de rétractation clairement affichés.
Le dropshipping ne vous “décharge” pas de vos responsabilités : c’est vous le vendeur légal aux yeux du client. Donc mieux vaut anticiper, plutôt que gérer une crise après coup.
Ensuite, travaillez votre différenciation. Le piège classique, c’est de vendre les mêmes produits que tout le monde avec juste un logo différent. Pour éviter cela, choisissez une niche précise et construisez un angle de marque : promesse claire, positionnement prix cohérent, bénéfice client explicite.
Ajoutez de la valeur là où vous pouvez : bundles, guides d’usage, garanties, packaging, ou même un petit bonus digital (par exemple une mini-formation, une checklist, ou une communauté). Ce sont ces détails qui transforment un achat impulsif en confiance !
Enfin, pensez “test & learn propre”.
Avant d’ouvrir les vannes en ads, testez 3 à 5 produits maximum, avec une page produit ultra travaillée (USP, preuves, FAQ, avis, photos réelles si possible). Fixez des KPI simples : CPC cible, taux d’ajout au panier, conversion, marge nette après pub et retours.
Si cela ne passe pas vos seuils, vous coupez vite et vous itérez. Le dropshipping peut être un super levier… mais ceux qui gagnent sont ceux qui pilotent comme une vraie activité e-commerce, pas comme un ticket de loto !
Optimiser l’expérience client pour limiter les litiges et booster la rétention
En dropshipping, l’expérience client est votre meilleur bouclier et votre meilleur levier de croissance. Pourquoi ? Parce que vous n’avez pas la main sur toute la chaîne logistique, donc il faut compenser par une communication ultra claire. Dès la page produit, annoncez les délais réalistes (et pas “livraison 48h” si ce n’est pas vrai). Mieux vaut surprendre positivement que gérer une avalanche de tickets SAV !
Ajoutez une section “livraison & retours” visible, avec une FAQ courte : suivi colis, pays d’expédition, étapes et délais moyens. Ça réduit direct les demandes répétitives.
Côté post-achat, automatisez à fond : mail de confirmation + mail d’expédition avec tracking + mail “votre colis arrive bientôt” + mail de satisfaction J+7. Ce petit tunnel rassure et diminue la charge support. Pensez aussi à un espace suivi sur le site, même simple : le client veut savoir où en est sa commande, pas écrire au support.
Enfin, pour éviter la casse image, prévoyez un protocole litige : remboursement partiel/total selon cas, renvoi express si perte, et une grille interne pour trancher vite. Vous perdez peut-être 15€ sur un litige, mais vous gagnez un client qui revient et qui recommande. En dropshipping, la confiance vaut plus que la marge à court terme !
Piloter vos campagnes d’acquisition comme un e-commerçant data-driven
Le dropshipping marche quand vous traitez l’acquisition comme un vrai laboratoire de performance. Oubliez le “je lance une pub et je vois”. Commencez par valider votre offre :
- 1 produit phare ;
- Une promesse claire ;
- Et une page qui convertit (USP, preuves, avis, visuels, garanties, FAQ).
Tant que votre CVR est faible, augmenter le budget pub ne fera qu’acheter des pertes.
Sur les ads, structurez vos tests :
- 3 angles créa (problème / solution / preuve) ;
- 3 formats (UGC face cam, démonstration produit, avant-après) ;
- 2 audiences (broad + intérêts niche).
Vous mesurez vite : CPM, CTR, CPC, ATC, IC, ROAS… et surtout marge nette après publicité + retours. Si vous n’avez pas ce chiffre, vous pilotez à l’aveugle !
Ensuite, dupliquez les meilleures publicités en Spark/Meta avec un budget progressif (+20/30% tous les 2–3 jours) au lieu d’un x5 brutal. Ajoutez aussi du retargeting simple : vues vidéo 75%, ajout panier, visiteurs 14 jours, avec preuves sociales et urgences soft.
Et surtout, alignez acquisition et stock réel. Rien ne flingue plus un ROAS qu’un produit en rupture ou un fournisseur qui traîne ! La règle ? Vous scalez seulement ce que vous pouvez livrer proprement. C’est cela, une croissance saine.
Vous l’aurez compris, réussir dans le dropshipping nécessite autant de veiller à la qualité de son outil de vente que de ses fournisseurs.
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