Coaching professionnel : face à un métier fourre-tout, un devoir de rigueur s’impose

En 2024, le coaching se retrouve souvent noyé dans une mer de définitions et de pratiques disparates. Cette absence de standardisation peut conduire à une dilution de la qualité et à une confusion croissante pour ceux qui cherchent à bénéficier de ses services. Face à un métier devenu « fourre-tout », il est impératif de faire preuve d’une rigueur accrue. Dans cet article, nous explorerons comment cette rigueur, à travers une formation certifiée, des pratiques éprouvées et une éthique professionnelle stricte, est essentielle pour garantir l’efficacité et la crédibilité du coaching, tout en répondant aux véritables besoins des individus et des organisations…
Coachs : êtes-vous un investissement rassurant pour vos clients ?
Un bon coach business, c’est avant tout un coach humain !
Un bon marketeur ne sera pas forcément un bon coach.
Là où le marketeur pense stratégie et objectif, le coach business pense à son client dans sa globalité (sa personnalité, son alignement, son fonctionnement…)
Par conséquent, un bon coach business doit avant tout incarner des softskills indispensables dans la relation client.
Parmi elles :
- La disponibilité : un bon coach business sait se rendre accessible pour ses clients, tant entre les séances que pour proposer des séances régulières ;
- L'empathie : un bon coach business sait rassurer son client lorsqu’il n’atteint pas les résultats espérés ou lorsqu’il éprouve des difficultés à mettre en place la stratégie proposée. De même, lorsque le client rencontre une baisse d’énergie, c’est au rôle du coach d’adapter l’intensité de la séance à l’état émotionnel de son client ;
- La flexibilité : un bon coach sait revoir sa copie pour s’adapter aux besoins de son client. Si le coaching ne correspond plus au client, il peut lui proposer des solutions pour y mettre fin dans les meilleures conditions possibles ;
- La curiosité : un bon coach n’est pas dogmatique mais ouvert à différentes possibilités de stratégies pour son client. Il n’imposera rien même s’il peut préconiser une stratégie particulière ;
- La rigueur : un bon coach est avant tout un coach faisant preuve de rigueur et de professionnalisme. La relation client est régie par un contrat, un engagement, et les formalités administratives fournissent le cadre opérationnel et juridique du coaching.
Mais pour trouver le bon client pour le bon client, tout commence par une prise de contact 🙂
Si ma démarche vous parle, je vous propose qu’on échange en DM sur votre problématique du moment.
Comment je suis devenue coach business
(sans certification, et sans me ruiner en formation)
Je ne me suis pas improvisée coach en un claquement de doigts !
Enfin, on pourrait dire que si, mais en réalité les choses se sont faites progressivement (mais rapidement).
2017. Je suis chargée de communication dans une asso de développement durable.
Je sais que je ne tiendrais pas longtemps, alors je me forme en parallèle de mon travail (J’achète ma première formation en ligne pour devenir freelance à 450 euros. Gros investissement pour moi)
En parallèle, je développe mon réseau en One to One et en afterwork.
Je me lance en tant que community manager freelance spécialisée dans le développement durable et l’ESS en juillet 2017.
2018. J’ai fait le tour du CM et je m’estime suffisamment expérimentée pour réaliser mon premier pivot : je passe de l’opérationnel au consulting.
La même année, je commence à coacher des clients de manière ponctuelle.
De consultante, je m’auto-proclamme coach pour entrepreneur et je réduis le consulting.
Depuis 2019, je suis entièrement coach et développe en parallèle la formation en ligne.
Mais tout au long de mon parcours, j’ai construit et fait évoluer ma méthode d’accompagnement, ma posture et mes tarifs.
En toute transparence, quasiment toute mon expertise a été construite sur le terrain, grâce à mes expériences clients.
Même si je me suis formée régulièrement.
La meilleure formation, c’est l’expérience.
Certes, vous pouvez vous faire accompagner pour commencer.
Mais il faudra à un moment passer à l’action et accepter de vous tromper.
C’est comme cela que vous construirez une offre alignée !
Coaching : on peut donner son avis personnel en séance sans être un gourou
Je donne des conseils et mon avis personnel en séance.
On dit souvent que le rôle du coach ou de l’accompagnant, ce n’est pas de donner des conseils mais d’aider ses clients à accoucher de la réponse.
Personnellement, j’ai horreur de cette approche.
Lorsque je contacte un coach ou un professionnel, c’est parce que j’ai déjà passé des heures à me retourner le cerveau pour chercher une solution.
Lorsque je contacte quelqu’un, je cherche une solution.
Ça ne veut pas dire que la solution proposée doit être adoptée.
Nous avons tous notre capacité de réflexion et notre libre arbitre.
Mais, lorsqu’on investit dans un accompagnement, c’est normal de chercher un moyen rapide d’atteindre ses objectifs.
On m’a déjà dit que ce que je proposais n’était pas du coaching à proprement parler.
C’est sûrement vrai, mais je ne sais pas comment le nommer.
Je peux aider mes clients à réfléchir certes, mais je peux aussi leur proposer des solutions toutes faites sur un plateau, tout en prenant la précaution de leur dire qu’il s’agit d’un avis personnel, et non d’une obligation.
Ce qui compte, c’est de ne jamais imposer une solution à son client.
Sur le reste, chacun sa méthode.
Je suis de la team pragmatique et efficace.
Je ne sais pas comment on peut nommer mon approche, mais je propose des solutions.
Après tout, lorsqu’on consulte un expert, pourquoi se priver de son expérience et de son expertise.
Conclusion
Le coaching, tout en offrant des opportunités significatives de développement personnel et professionnel, doit faire face à un défi majeur : celui de maintenir une rigueur inébranlable au milieu de sa diversification croissante. Le risque de voir ce métier se transformer en un « fourre-tout » aux pratiques hétéroclites nécessite une vigilance accrue. Pour préserver l’intégrité et l’efficacité du coaching, il est crucial que les praticiens adoptent des standards élevés, investissent dans une formation continue et se conforment à une éthique professionnelle rigoureuse. En adoptant cette approche disciplinée, le coaching pourra non seulement continuer à répondre de manière pertinente aux besoins variés de ses clients, mais aussi renforcer sa légitimité et sa valeur ajoutée dans un paysage en constante évolution. Le devoir de rigueur est ainsi la clé pour assurer un coaching véritablement impactant et durable.