9 actions sanctionnées par l’algorithme de LinkedIn
  • C’est terrible docteur, cela fait des jours qu’il est ainsi, je ne sais plus quoi faire.
  • Quand est-ce que les symptômes ont fait leur apparition exactement ?
  • Je dirai une semaine.
  • Bon, il était temps que j’arrive.

BAM !

  • Qu’est-ce que c’est ?
  • Vous verrez docteur, il faut faire vite.

Tim et le docteur passèrent le pas de la porte.Formation pour apprendre à créer des formations en ligne

  • C’est le patient ?
  • Oui docteur, voyez de plus près.

Le patient était assis à son bureau, face à son ordinateur, plongé sur internet.

Son front était rouge-écarlate et il semblait extrêmement concentré.

Puis, d’un coup, sans crier gare, il lâcha un râle d’agonie avant de se frapper le front contre son bureau.

  • Mais qu’est-ce qui lui prend ? murmura le docteur, abasourdi.
  • C’est justement le problème, je n’en ai aucune idée.
  • Avez-vous noté un changement de comportement ou une nouvelle activité ces derniers temps ?
  • Eh bien, il a commencé à faire une étude des pages de vente en webmarketing francophone. C’était en début de semaine, je crois.
  • Grand Dieu…
  • Quoi ? Vous pensez que c’est lié ?
  • Pauvre de lui, évidemment. Le webmarketing francophone est en retard de plusieurs années, le niveau est encore très faible. Je n’ose imaginer ce qu’il doit endurer.
  • Que proposez-vous ?
  • Il faut faire disparaître les symptômes.
  • Comment comptez-vous faire docteur ?
  • On va relever le niveau en pointant les erreurs à bannir des pages de vente.
  • Mais docteur, vous n’y connaissez rien, vous êtes médecin.
  • Tatata, jeune homme, je ne vous dis pas comment faire votre métier alors ne me dites pas comment faire le mien, d’autant que votre professeur semble tout disposé à effectuer ce travail.
  • Mais il est souffrant !
  • Raison de plus pour aller vite, êtes-vous d’accord monsieur ?

Le patient acquiesça d’un air absent avant de se frapper une nouvelle fois le front contre son bureau.

BAM !

  • Bien, il semble avoir vu quelque chose qui lui brûle la rétine, commençons tout de suite !

1. Titre peu accrocheur ou confus

On commence par une évidence. C’est la base de la rédaction en ligne. Si votre titre n’accroche pas l’attention de votre audience, comment voulez-vous que celle-ci vienne voir de quoi il en retourne ? Elle préférera retourner perdre des neurones sur TikTok ou Instagram.

2. Manque de clarté dans l’offre

Vous vendez des cours de dressage canin ? Super. Vous avez l’apprentissage de la marche au pas, l’apprentissage de la propreté, l’obéissance, l’agilité, le mordant, le troupeau, la socialisation, etc. Tant que vous ne préciserez pas en quoi consiste votre offre, personne ne se sentira concerné.

3. Absence d’une proposition de valeur unique

Vous vendez une formation qui explique comment devenir millionnaire en bourse ? Incroyable. Et qu’est-ce qui vous différencie de ceux qui proposent déjà ce genre de produits depuis des années ? Qu’est-ce qui vous différencie des livres sur le sujet ? Juste comme ça « Millionnaire avec la stratégie du paresseux. » Un Best-seller sur le sujet. Comment allez-vous réussir à vous démarquer en jouant sur le même terrain ? Vous n’y arriverez pas. Alors, créez une offre unique et présentez-la comme telle. « Comment vous constituer une retraite complémentaire en plaçant 300 euros par mois dès aujourd’hui. » Voilà qui est mieux et bien moins fréquent.

4. Utilisation excessive de jargon technique

La technique c’est chiant et tout le monde s’en fiche. Vous ne me croyez pas ? Quand vous êtes malade et que vous allez chez le médecin, vous souhaitez qu’il vous explique absolument tout ce qu’il se passe dans votre corps ? Non, vous voulez qu’il vous soigne. Quand vous allez ensuite à la pharmacie, vous souhaitez que le professionnel vous décrive les médicaments de manière chimique et comment ils vont fonctionner ? Non, vous voulez qu’on vous explique la posologie, qu’on vous les délivre et basta. Votre client c’est pareil. Il veut connaître la solution que vous lui proposez. La technique, il s’en fiche.

5. Manque de preuves sociales (témoignages, avis, études de cas)

Vous avez déjà utilisé les avis Google Maps pour choisir un restaurant en vacances quand vous ne connaissez pas les bonnes adresses ? Pour votre produit c’est pareil. De nombreux prospects ont aujourd’hui besoin d’être rassurés avec des témoignages. Si vous n’en mettez pas en place sur votre page de vente, vous vous tirez un coup de fusil à pompe dans la cheville.

6. Call-to-action (CTA) faible ou absent

« Commandez maintenant ! » « Commencez à apprendre tout de suite ! » « Je vous retrouve de l’autre côté dès que vous aurez finalisé l’achat ! » Etc. Autant de formules pour passer à l’action que certains pourraient trouver bateaux et vieux jeux. Oui, les CTA c’est du vu et revu en marketing. Mais partez du principe qu’il y aura toujours des prospects pour ne pas passer à l’action si vous ne leur dites pas de le faire. Donc n’oubliez jamais de leur secouer les puces. Il en va de votre taux de concrétisation. Rappelez-leur simplement quelle est l’action qu’ils doivent faire pour accéder à votre solution. C’est tout. 

7. Trop de distractions sur la page (liens inutiles, éléments graphiques)

On vit à une époque où nos cerveaux sont bombardés de distractions en permanence. Une notification sur Facebook, X ou Instagram, et vous oubliez déjà momentanément ce que vous faisiez. Vos pages de vente c’est le même principe. Le but d’une page de vente est de donner une solution à votre prospect via votre produit. Vous devez le convaincre que cette offre est faite pour lui. C’est l’essence même de la page de vente. Alors, n’allez pas vous perdre à inclure des liens ou des éléments graphiques qui feront sortir votre prospect du processus d’achat. Vous allez droit à la catastrophe.

8. Ne pas comprendre la cible démographique

En voilà une qu’on oublie souvent. Un bon exemple : « Il faut se baser sur le marché américain, ils sont en avance de quelques années sur les tendances ! » Alors oui, mais non. Comprenez bien que tout ce qui fonctionne aux USA ne fonctionne pas forcément en Europe et plus spécifiquement en France. Un exemple ? La santé. Aux États-Unis, la santé, ça coûte une fortune. Vous devez vendre votre bras gauche pour sauver votre bras droit. Du coup les Américains sont friands de contenus qui leur apprennent à rester en bonne santé et à ne pas dépendre des médecins. En France la question ne se pose pas puisque nous avons la sainte sécurité sociale. Vous n’imaginez pas le nombre de personnes qui boivent, fument et ne font pas de sport au motif que « Si j’ai des problèmes ce sera pris en charge ! » Vous voyez bien que le degré de conscience sur ce genre de problématique n’est pas le même. Et c’est un exemple parmi beaucoup d’autres. Alors, veillez bien à la pertinence de votre solution en fonction de ceux à qui vous la proposez.

9. Absence de garanties ou d’assurances

Ça, c’est pareil, une autre erreur classique. Ne pas mettre de garantie. « Oui, mais si j’en mets une j’ai peur que les demandes de remboursement pleuvent. » Alors oui, mais c’est le jeu ma pauvre Lucette. Chaque produit que vous consommez chaque jour est soumis à une politique de garantie. Il n’y a aucune raison que vous n’en proposiez pas une. À moins que vous admettiez que votre produit soit de mauvaise qualité et qu’il créerait de l’insatisfaction, auquel cas revoyez votre produit. Une garantie est une obligation non pas légale, mais éthique vis-à-vis de vos prospects. Dernière chose, internet est rempli de margoulins vendeurs de rêve depuis de nombreuses années maintenant. Et vos prospects ne sont pas dupes. Si vous ne proposez pas de garantie sérieuse, vous serez catégorisé comme tel, et croyez-moi, ce n’est pas bon du tout.

10. Manque de cohérence dans le style ou le ton

Allez, un peu d’écriture pure ! Votre site présente un ton, une patte, un style bien à vous. Vous pouvez être extrêmement sérieux (se), enthousiaste, comique, sarcastique, voire même carrément acide. Peu importe. C’est vous, et vos lecteurs vous suivent et vous aiment pour ça. Alors n’allez pas changer de ton au prétexte que vous essayez de leur vendre quelque chose. Restez vous-même et tout se passera bien.

11. Mauvaise qualité des images ou des vidéos

Je ne suis pas friand du tout d’images ou de vidéos pour des pages de vente. Je préfère la rédaction pure. Mais parfois, pour illustrer un propos, il est bon de mettre un graphique ou une vidéo explicative. Dans ce cas-là, pas le choix. Ne lésinez pas sur la qualité. Il en va de votre crédibilité. Et la crédibilité, c’est ce qui fera que votre prospect appuiera sur le bouton de commande en bas de votre page de vente.

12. Mise en page encombrée

Vous aimez les gros pavés ? De ceux bien gros qui s’étendent sur des lignes, et des lignes ? Non ? Bah ne croyez-le ou non, vos prospects non plus.

Alors, aérez. Vos prospects vous remercieront.

13. Trop ou trop peu de texte

Ne pas savoir jauger la longueur adéquate d’une bonne page de vente. L’un des problèmes les plus communs. Dites-vous bien une chose, plus votre produit est cher et/ou complexe, plus il faudra mettre en place d’arguments pour convaincre votre prospect. À l’inverse, moins votre produit est cher et/ou complexe, et plus vous ferez fuir votre prospect en rallongeant votre page de vente. Un exemple ? Vous auriez envie d’acheter une formation à 1500 euros qui vous explique comment devenir un mania de l’immobilier via une page de vente qui fait 20 lignes ? Non ? Vous n’êtes pas fou, parce que moi non plus. Maintenant, vous auriez envie d’acheter un ebook à 7 euros via une page de vente de 2500 mots ? Non, c’est lourdingue et vous auriez raison de penser ainsi.

14. Ignorer les objections courantes des clients

Les objections c’est chiant, je sais. À côté de mon activité de copywriter, je suis opticien en magasin, donc je sais bien à quel point les objections peuvent donner envie de se taper la tête contre le mur. Cependant, un client qui émet une objection est souvent un client qui pourrait passer commande et qui bloque à propos d’un point précis.

Il revient à vous de savoir quel est le point en question et de le traiter. Ça peut être le prix. Ça peut être le format utilisé. Ça peut être un manque de crédibilité à votre égard. Ça peut être un manque de temps pour consommer votre produit.

Les raisons ne manquent pas. Trouvez-les, solutionnez-les et rassurez votre prospect.

15. Ne pas mettre en avant les bénéfices du produit/service

Plus haut je vous disais que vos prospects se foutent de la technique. En effet, cependant, vous ne devez pas lésiner sur les bénéfices. Qu’est-ce que votre produit apportera à votre client ? Comment celui-ci lui changera la vie ? Quel problème sera résolu ?

N’hésitez pas à faire se projeter votre prospect via les bénéfices de votre produit ou service.

16. Pas d’urgence ou de rareté dans l’offre

Ça aussi c’est un problème courant. Vous et moi sommes fainéants. À des degrés divers certes, mais ne vous voilez pas la face. C’est humain et il n’y a aucune honte à ça. Le problème ? C’est que cette fainéantise est un frein à l’achat. « Ce produit est sympa, mais pourquoi je l’achèterais aujourd’hui ? La semaine prochaine il sera toujours là. » Sauf que la semaine prochaine votre prospect aura oublié et ne commandera jamais chez vous. Alors mettez en place des actions qui produiront un sentiment d’urgence ou de rareté vis-à-vis de votre produit. Je détaille longuement comment faire dans cet article.

17. Manque d’histoire ou de narration

Encore de l’écriture ? Bah oui l’ami. Les humains adorent les histoires. C’est ce qui permet d’imager un propos, de donner vie à une idée ou un concept. Et c’est un moyen formidable de non seulement retenir l’attention de votre prospect, mais aussi de vous connecter à lui via des émotions. On reparlera de ça plus bas, ne vous inquiétez pas.

18. Ignorer l’importance de l’optimisation mobile

Ça, c’est pareil. C’est une faute impardonnable en 2024. Votre site, vos articles, mais aussi vos pages de vente doivent être responsives. Plus de la moitié des personnes consultent des sites et consomment sur smartphone aujourd’hui. Même si vous avez toujours du monde sur tablette et ordinateur. Vous imaginez laisser sur le carreau plus de la moitié des consommateurs potentiels ? C’est pourtant ce que vous feriez en ne rendant pas votre page de vente responsive. Pour ça pas de secret, il vous faudra des plugins ou thèmes premium qui permettent de rendre vos contenus aussi lisibles sur tablette que téléphone ou ordinateur.

19. Fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison et de syntaxe

Dois-je réellement expliquer en quoi c’est un problème ? Vraiment ? Investissez dans un correcteur type Antidote, vous me remercierez plus tard.

20. Ne pas tester différents éléments de la page (A/B testing)

Vous savez ce qu’est l’A/B testing ? Non ? C’est le fait de proposer à 50 % de votre audience une version A de votre page de vente et une version B au reste de votre audience. En faisant ainsi, vous verrez quelle version performe le plus et donc laquelle garder. C’est un aspect souvent négligé, car chronophage, mais réfléchissez. Vous cracheriez vraiment sur 2 à 5 % (voir plus) de taux de concrétisation par ce qu’il vous aura fallu écrire une version alternative de votre page de vente ? Gardez à l’esprit que ça représente sur le long terme des milliers d’euros en plus. Je dis ça…

21. Ignorer l’importance du SEO pour le trafic organique

Le SEO. Nous sommes nombreux à ne pas aimer ça. « Nous ? Attends tu es rédacteur et tu n’aimes pas le SEO ? » Oui je sais, c’est paradoxal non ? Toujours est-il qu’une page de vente bien indexée sur la SERP peut amener du trafic et éventuellement des conversions. Bon, on ne va pas se mentir, vendre à du trafic froid des produits onéreux relève de l’exploit. Mais si vous pouvez amener du trafic via votre page de vente, pour vous faire connaître, montrer votre site et vos articles, amener le visiteur à s’inscrire à votre newsletter, lire votre page à propos… Les chances sont élevées qu’il vous achète un produit sur le long terme. Alors, ne négligez pas cet aspect, ce serait dommage.

22. Utilisation de témoignages peu crédibles ou génériques

Souvenez-vous. Je parlais plus haut de l’importance des témoignages pour rassurer votre prospect. Vous produirez l’effet inverse en publiant des témoignages bidon, achetés ou trop simplistes. Envoyez donc un questionnaire Google Forms à chaque personne qui achète votre produit ou service. Dans le lot vous aurez forcément des personnes satisfaites qui répondront à votre questionnaire.

Important : Demandez nom et prénom ainsi que la permission de publier cette information. C’est un gage d’honnêteté vis-à-vis de prospects. Vous publiez des témoignages de personnes qui existent. Ça fait toute la différence vis-à-vis des témoignages bidonnés et qui sont grillés à des kilomètres.

23. Ne pas actualiser régulièrement le contenu

Parfois on peut vendre un produit ou un service dans une thématique qui bouge souvent, en fonction des nouvelles pratiques, des technologies ou encore de l’éthique. On pourrait par exemple parler de l’immobilier. Si votre page de vente a été faite durant les années 2020 – 2021 il y a fort à parier que les taux d’intérêt dont vous parliez étaient autour de 1 % voir moins. Alors qu’aujourd’hui, en 2024, on est aux alentours de 4 %. Alors, surveillez les informations de votre page de vente et modifiez selon la conjoncture et l’actualité.

Sinon vous véhiculez l’image d’une personne qui n’est pas à jour. Pas très professionnel, vous en conviendrez.

24. Manque d’appel à l’émotion

Ah, on y vient. Le copywriting. L’art et la manière de se connecter émotionnellement à son prospect pour faciliter une vente. Jouez sur les sentiments, les émotions. C’est ultra puissant. Pour ça, rien de plus simple. Trouvez les points de douleur, et appuyez dessus. Vous pourriez dépeindre une scène où votre prospect laisse pourrir la situation. Ou encore, raconter une histoire fictive à laquelle il peut s’identifier. C’est essentiel pour que votre prospect se dise « OK, il/elle m’a compris ».

25. Utilisation de popups intrusifs ou mal ciblés

Alors, je n’ai rien contre les popups. Vous en avez probablement eu un en lisant cet article. Mais mettre des popups sur votre page de vente, c’est donner envie de fuir à votre prospect. Ne commettez jamais l’erreur d’en mettre sur vos pages de vente. Laissez votre lecteur seul avec votre argumentaire de vente. Et BASTA.

26. Mauvaise justification du prix

Autre erreur répandue. Comment voulez-vous convaincre qui que ce soit d’acheter votre produit ou service si le prix n’est pas conforme à la valeur perçue ? Vous auriez envie d’acheter un homard à 10 euros ? Vous penserez qu’il y a anguille sous roche non ? Pareil, vous allez commander un Taco et on vous demande 90 euros. Vous allez vous barrer en levant les yeux au ciel. Sur votre page de vente, c’est la même chose. Votre prix doit être en accord avec la valeur véhiculée par votre produit/service, mais aussi avec votre argumentaire.

27. Sous-estimer l’importance de la rapidité de chargement de la page

On n’a pas de temps à perdre. À une époque où tout va vite, le quidam de base déteste patienter. Une page qui met trop de temps à charger peut faire s’évanouir dans la nature des clients potentiels. Alors allégez vos pages. N’incluez pas trop d’images ou de vidéos.

Et si vous devez en mettre, essayez de réduire le format de celles-ci.

28. Manque de liens vers d’autres produits/services complémentaires

En commerce on parle de vente complémentaire. Ça peut être une garantie plus avancée, un coaching, un ebook ou encore des produits en affiliation. Pourquoi pensez-vous qu’Amazon propose toujours des articles similaires à ceux que vous avez dans le panier ? Bah oui, car Amazon sait que de nombreux acheteurs aiment commander en une seule fois plusieurs produits complémentaires. Alors faite de même, vos clients seront contents et votre CA augmentera.

29. Absence de FAQ pour répondre aux questions courantes

La FAQ c’est magique. Ça allège grandement le service client par mail tout en filtrant ceux qui pourraient réellement être intéressés par votre produit des touristes qui se sont retrouvés là par hasard. Alors incluez-en une. C’est au moins aussi important que les témoignages à l’heure actuelle.

Florilège des choses à mettre dans une FAQ :

  • Comment ça se passe après avoir commandé ?
  • Y a-t-il un satisfait ou remboursé ?
  • Quel est le format du produit ? (vidéo, pdf, podcast)
  • Qu’est-ce que je vais trouver dans ce produit ?
  • Quel objectif le produit me permettra-t-il d’atteindre ?

Liste non exhaustive. Demandez-vous quelles sont les questions les plus susceptibles d’êtres posées par votre prospect et répondez-y dans votre FAQ.

30. Manque de flexibilité dans les options de paiement

« Votre produit est dans le panier. Vous pouvez terminer le processus via PayPal en cliquant ici. » « Ah mais moi je n’ai pas PayPal, je veux utiliser ma carte bancaire. » « Désolé, mais non, je fais qu’avec PayPal, à plus bisous. »

Vous voyez l’absurdité de la situation ? Et pourtant trop de sites et de blogs ne proposent pas assez de flexibilité dans les options de paiement. PayPal et paiement par carte bancaire, c’est la base. Stripe en plus c’est mieux. Plus vous diversifiez, plus vous permettrez à de monde d’accéder à vos produits.

31. Ignorer l’importance des réseaux sociaux et de votre newsletter pour la diffusion

Vous venez de mettre en ligne votre page de vente ? Super, mais si vous ne le dites à personne, qui viendra voir ça ? Vous devez donc en faire part à votre communauté. Vos réseaux sociaux et votre newsletter. C’est durant la période de lancement que vous ferrez probablement vos plus gros chiffres. Si vous couplez ça avec une offre de lancement à durée limitée, la performance peut être impressionnante.

32. Ne pas utiliser de lead magnets (e-books, webinaires) pour attirer des clients

On ne parle pas de page de vente ici à proprement parler, mais du travail en amont à effectuer. Je disais plus haut que vendre à du trafic froid relevait de l’impossible. C’est à ça que sert votre lead magnets. C’est un bonus que vous offrez à votre visiteur pour le faire rentrer dans votre monde. Il commencera à vous lire ou vous écouter. Il appréciera votre professionnalisme, aimera votre ton, et finalement, commencera à vous voir comme un professionnel. Il restera donc abonné à votre newsletter. Il lira assidûment vos articles sur votre blog. Et un beau matin, il achètera votre produit ou service. C’est comme ça que ça marche.

33. Absence de segmentation et de personnalisation

La segmentation c’est le fait de vendre un produit sur le même sujet, mais à des personnes de niveaux différents. Si vous vendez des cours de football en ligne, vous ne vendrez pas un même cours pour les défenseurs, les milieux, les ailiers, les gardiens et les attaquants. Vous devez proposer une version différente de votre produit selon le poste du prospect. Donc gardez cela à l’esprit, vos prospects ne sont pas tous au même niveau d’expertise ou n’évoluent pas toujours aux mêmes postes. Vous devez adapter vos produits (et donc vos pages de vente) en conséquence.

34. Utiliser des clichés ou des promesses exagérées

Ça, c’est un classique. Un classique hérité des années 2012-2015 où les vendeurs de rêve pullulaient et usaient et abusaient de titres et de promesses putaclic. Aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les ponts, les prospects ne sont plus aussi naïfs, mais certains « professionnels » continuent d’user de ces méthodes. Ne soyez pas comme eux. Ne proposez pas de promesses intenables. Ça sera une horreur par la suite en termes de service après-vente.

35. Ignorer l’analyse des données de performance

Publier une page de vente c’est bien. Vendre c’est mieux. Mais suivre ses données et réadapter sa page de vente en fonction des analyses qui en seront faites, c’est ça l’excellence. Et c’est ce qui fait la différence entre une personne qui vend un peu (ou pas du tout) et une autre qui déchire tout.

36. Ne pas offrir de support ou d’assistance facilement accessible

On en revient à la notion de rassurer votre prospect. Il veut s’assurer que vous n’allez pas juste disparaître dans la nature avec son pognon. Il veut savoir que vous resterez disponible pour l’aider en cas de besoin. Alors avant de lever les yeux au ciel en vous disant « Bordel, mais il ne pouvait pas juste acheter mon produit et m’oublier ? » L’une des bases du commerce est le fait de fidéliser sa clientèle. En la satisfaisant notamment via le service après-vente. Et j’imagine que vous connaissez l’adage, un client satisfait est un client qui revient.

37. Utiliser des éléments de design dépassés ou non professionnels

Alors, vous avez le droit d’avoir votre patte, votre univers. Je n’ai rien contre ça. Mais évitez le mauvais goût. Si comme moi vous n’êtes pas designer, alors ne jouez pas les apprentis sorciers. Un design simpliste et épuré sera infiniment mieux qu’un design chargé à coucher dehors.

38. Une garantie foireuse

Vous avez suivi mon point 9 et avez mis en place une politique de garantie ? Génial ! Voyons ça : « Vous bénéficiez d’une garantie de 30 jours, mais il faut me prouver que vous avez essayé d’appliquer ce que je vous montre, sinon je ne vous rembourse pas ! »

Ouille ouille ouille.

Je vois encore trop de clowns avec ce genre de politiques de garantie.

Vous pensez passer pour quoi sérieusement ?

Vous pensez rassurer vos prospects ?

Non. C’est d’ailleurs une technique mise en avant par les fameux vendeurs de rêves du point 34 afin de se protéger et ne pas avoir à rembourser une armée de clients insatisfaits.

Et puis bon, vous allez demander quoi comme preuve ?

Un selfie de la personne en train de suivre la formation ?

Un mot dans le carnet des parents ?

Une lettre signée par le président de la République ?

Soyons sérieux. « Vous bénéficiez d’une garantie satisfaite ou remboursée de 30 jours. Si vous deviez ne pas être satisfait(e), envoyez-moi un mail à l’adresse bidule et je vous rembourse. Pas de chichi. » Voilà, c’était dur ?

39. Ne pas proposer de facilités de paiement

On n’a pas tous 1000 euros (ou plus) à mettre en une fois pour nous payer un produit ou service.

En revanche, tout le monde, ou presque, est capable de payer une certaine somme mensuellement pour arriver au montant total.

En faisant ainsi, vous faites sauter la barrière psychologique du prix et en plus vous vous garantissez un revenu régulier sur quelques mois.

Que demander de plus ?

  • Comment vous sentez-vous à présent ?
  • Soulagé, docteur, merci.
  • Bien, cependant je vous prescris un arrêt d’étude des pages de vente francophone temporaire. Le temps que le niveau remonte.
  • Combien de temps docteur ?

Le médecin consulta son agenda, d’un air songeur.

  • 6 mois devraient suffire.
  • 6 mois ? Mais je dois bosser moi !
  • Certes, mais si j’en crois votre front qui semble brûlé au deuxième degré, du repos ne pourra vous faire que le plus grand bien. Et si vraiment vous devez vous tenir informé de l’état du webmarketing, demandez à votre apprenti qui semble particulièrement dévoué.

Tim gonfla la poitrine avec fierté.

  • Merci docteur, je vous raccompagne. Tim ? Prends le relai veux-tu.
  • Évidemment patron !

Alors que nous descendions l’escalier avec le médecin, nous entendîmes le bruit caractéristique d’un front qui se cogne lourdement contre un bureau.

A propos de l’auteur

Je m’appelle Guillaume de Bonnechose et je suis copywriter. J’écris pour vous des contenus qui fidélisent et qui vendent. Découvrez ce que ma plume peut apporter à votre activité sur mon site La plume de Guillaume. À tout de suite !