5 conseils pour trouver son assurance professionnelle en tant que community manager

Le métier de community manager est associé à de nombreux enjeux. La gestion des communautés en ligne et de l’image d’une entreprise implique des responsabilités importantes. Les risques majeurs, notamment la perte de données, ainsi que la cyberattaque, exposent à des réclamations coûteuses…

En tant que professionnel de ce secteur, pour vous protéger efficacement, il serait de bon ton de souscrire une assurance professionnelle. Nous vous proposons ici cinq conseils pratiques qui vous permettront de trouver la couverture qui convient à votre profil.Formation Webmarketing

1. Évaluer les risques et vos obligations professionnelles

En tant que community manager, vous agissez comme une interface indispensable entre une entreprise et sa communauté en ligne. Ce rôle vous expose bien évidemment à plusieurs types de risques. Une erreur de communication, une mauvaise gestion des informations… voilà autant de situations susceptibles d’entraîner une atteinte à la réputation d’un client. 

De la même manière, la manipulation de données personnelles sur les réseaux sociaux vous soumet à la réglementation RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Un manquement peut autant affecter vos relations commerciales que vous exposer à des sanctions financières. En cas d’omission ou d’information inexacte, votre client est légitimement en droit de demander une indemnisation, ce qui pourrait gravement affecter votre trésorerie. Une assurance pro adéquate peut vous couvrir, exemple sur allianz.fr ou autre.

Notons par ailleurs qu’à notre époque, les cyberattaques sont de plus en plus monnaie courante. Et dans certains cas, elles provoquent la perte des données sensibles et entraînent donc des interruptions d’activité. En effet, selon Generali, 54 % des entreprises françaises ont subi une cyberattaque en 2022​.

Grâce à une assurance professionnelle, vous allez alors pouvoir gérer sereinement ces situations en limitant votre responsabilité financière et en protégeant votre activité. C’est dire que vous avez besoin d’une telle couverture en vue d’exercer en toute sérénité, réduire l’impact de ces risques sur votre carrière et vos projets à long terme.

2. Comparer les offres en fonction des garanties essentielles

Toutes les assurances professionnelles ne couvrent pas de manière égale les besoins des community managers. Si certaines offres incluent uniquement une responsabilité civile classique, elles se révèlent insuffisantes face aux risques réels de votre métier.

Prenons cet exemple : une erreur dans la diffusion d’une campagne publicitaire ou encore un commentaire diffamatoire accidentel a de quoi vous exposer à des réclamations importantes. Afin de vous prémunir contre ces risques, il est recommandé de vérifier que l’assurance couvre également les dommages immatériels.  Ces derniers correspondent aux préjudices financiers subis par vos clients à cause d’une erreur, même si aucun dommage physique n’est causé. Vous pouvez d’ailleurs aller sur pappers.fr pour trouver tous les avantages d’une assurance professionnelle.

Aussi, dans le domaine du digital, il est conseillé de porter son choix sur une extension cybersécurité, notamment si vous gérez des bases de données. C’est une garantie supplémentaire qui vous protège en cas de piratage ou de fuite de données.

Le marché de l’assurance propose une grande variété de formules : certaines compagnies fournissent même des protections spécifiques aux freelances et aux petites structures, avec des tarifs ajustés en fonction du chiffre d’affaires, mais aussi du niveau de risque. Il vous revient de comparer les offres pour obtenir un contrat qui satisfait réellement vos besoins et vos ambitions professionnelles​.

3. Passer par un courtier pour optimiser les tarifs et garanties

Dans votre démarche, l’assistance d’un courtier serait un atout précieux à plusieurs égards. Ce professionnel agit comme un intermédiaire entre vous et les assureurs. Il vous fait gagner du temps en analysant de nombreuses offres en vue de dénicher celle qui correspond le mieux à votre activité. 

C’est un prestataire qui connaît bien le marché de l’assurance et sait quelles garanties sont véritablement nécessaires pour les community managers, en particulier celles liées aux risques numériques.  Il est en mesure de négocier des tarifs plus attractifs en fonction de votre profil et de votre chiffre d’affaires. Cela est d’autant plus utile dans le cas où vos missions évoluent, notamment si vous travaillez avec des clients dans différents pays.

En plus d’aider à choisir une assurance adaptée, le courtier assure un suivi personnalisé en cas de sinistre. Si un litige ou une réclamation survient, il devient votre interlocuteur direct avec l’assureur. À cet égard, il facilite les démarches administratives et accélère le processus d’indemnisation.

Son assistance est une réelle bouée de sauvetage, surtout au cas où une réclamation toucherait à des enjeux complexes, en particulier des violations de données. Enfin, de nombreuses plateformes en ligne permettent aujourd’hui de trouver des courtiers spécialisés, ce qui réduit les barrières d’accès à ces services.

4. Adapter le contrat à votre chiffre d’affaires et à vos activités

Chaque community manager a des besoins singuliers. Par conséquent, dans votre cas, vous êtes appelé à veiller à ce que le contrat d’assurance reflète la nature, autant que l’envergure de l’activité. Si vous exercez en freelance avec un chiffre d’affaires modéré, vous auriez probablement besoin d’une couverture de base avec des garanties ciblées, à savoir une protection contre les erreurs de publication et les litiges avec les clients.

En revanche, si vous gérez une agence avec plusieurs collaborateurs, vos besoins en assurance deviennent plus complexes. Dans ce cas, un contrat plus large, avec des extensions sur la gestion des données sensibles et la couverture des activités à l’international, sera indispensable.

Il est en outre de rigueur de vérifier si votre couverture est alignée sur la nature de vos contrats et vos projets futurs. Dans la perspective où vous ciblez des marchés internationaux, certaines polices d’assurance exigeront une extension territoriale. Par exemple, avant de travailler avec des clients basés en Amérique du Nord, vous devez souscrire à une garantie qui convient, car les risques juridiques sont généralement plus élevés dans ces régions.  Mais dans le même temps, ne manquez pas d’ajuster votre assurance en fonction de l’évolution de votre chiffre d’affaires.

5. Vérifier les exclusions de garantie

C’est un impératif absolu que de lire attentivement les exclusions d’un contrat d’assurance avant signature afin d’éviter les mauvaises surprises. Les exclusions désignent les situations dans lesquelles l’assureur refuse de prendre en charge les sinistres, même si l’incident semble a priori couvert. Pour un community manager, certaines erreurs de gestion des réseaux sociaux sont susceptibles d’exclusion si elles résultent d’une faute grave ou d’un acte intentionnel. 

Dans la même dynamique, les exclusions peuvent également concerner certains types de préjudices immatériels. À titre d’exemple, une perte de réputation causée par une campagne mal perçue risque de ne pas être couverte si la garantie n’a pas été souscrite explicitement. Il est donc recommandé de bien négocier les clauses avec l’assureur et, si besoin, d’opter pour des extensions précises, notamment en cybersécurité. 

Les données personnelles étant devenues un enjeu majeur avec le RGPD, certaines polices d’assurance imposent des restrictions supplémentaires en cas de non-conformité à ces règles. En comprenant précisément ce qui est inclus, comme ce qui est exclu de votre contrat, vous serez mieux préparé à faire face aux imprévus, et donc, à éviter des litiges inutiles avec l’assureur au moment d’un sinistre.

En gros, pour vous, community manager, une assurance professionnelle adéquate est un investissement indispensable, dans le sens où elle sécurise vos activités. Quitte à vous d’anticiper les risques et d’adapter votre couverture en conséquence.