Comment créer une entreprise à faible coût en France ?

Vous souhaitez créer une entreprise à faible coût en France ? C’est faisable en effet ! Dans la pratique, si certains frais sont obligatoires, vous pouvez réduire, voire annuler certains frais. Comment est-ce possible ? Découvrons ensemble quelques pistes…
Quels frais peuvent être annulés ?
Pour créer votre entreprise à faible coût en France, vous pouvez très bien vous passer de quelques frais qui peuvent être exorbitants !
Les honoraires et frais de notaire, d’avocat et d’expert-comptable
Au moment de créer votre entreprise, se faire accompagné par un professionnel peut s’avérer bénéfique, mais cela a un coût ! Les honoraires des notaires, avocats ou experts-comptables représentent dans la plupart des cas les principales dépenses retracées lors de la création d’entreprise.
Les tarifs vont de 800 € à 3 000 € hors taxes, selon le niveau de complexité de chaque projet. Pour les EURL ou les SASU, les honoraires peuvent être de 500 €.
Pour annuler ces frais, vous devez vous armer d’une volonté de fer, car il va falloir vous retrousser les manches et faire tout vous-même ! Néanmoins, cela peut être gratifiant. Vous pourrez être fier de vous une fois que votre entreprise sera sur pied.
Prêt ? Voici ce qui vous attend :
- La rédaction du projet de statuts : des modèles que vous pouvez personnaliser sont disponibles en ligne ;
- Le recensement de tous les apports qui contribueront à former le capital social ;
- La finalisation des statuts et les signatures ;
- La rédaction d’une annonce légale de création d’entreprises, sans oublier les mentions obligatoires ;
- La demande d’immatriculation de votre nouvelle entreprise : vous devez remplir un formulaire dédié à cet effet.
Il s’agit donc pour vous de gérer le processus de création dans son intégralité, en commençant par le choix du statut juridique à appliquer à votre entreprise.
Les honoraires et frais d’un commissaire aux apports
Faire appel à un commissaire aux apports peut être important dans la mesure où vous apportez des biens au capital de l’entreprise nouvellement créée. Il se charge de vérifier la valeur des biens, si celle-ci s’accorde bien avec celle que vous leur avez attribuée.
Bien évidemment, vous êtes libre de ne pas prendre en compte son opinion si celle-ci est contraire à la vôtre.
Toutefois, même si vous ne retenez pas la valeur qu’il attribue à vos biens, vous devez lui régler les frais et honoraires qu’il demande. Pour éviter de faire appel à un commissaire aux apports, vous avez plusieurs options :
- Créer une SARL (société à responsabilité limitée), une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), une SAS (société par actions simplifiée) ou une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ;
- Éviter l’apport de biens présentant une valeur supérieure à 30 000 euros ;
- S’assurer que les biens apportés valent moins de la moitié du capital de l’entreprise.
De cette manière, il ne sera pas nécessaire de faire appel à un commissaire aux apports.
Petite astuce : pour éviter les éventuelles sanctions pénales, attribuez la bonne valeur à vos biens, sans surévaluation.
La location immobilière
Si votre entreprise propose des activités de prestataires de services, vous n’êtes pas obligé de vous établir dans un local ou dans un bureau. Vous pouvez parfaitement établir votre entreprise à votre domicile personnel. Dans ce cas, vous vous déchargez du loyer mensuel.
Vous pouvez également miser sur une société de domiciliation ou au pire, recourir à une pépinière d’entreprises. Les loyers proposés peuvent être 30 ou 40% moins chers par rapport aux bailleurs classiques.
Quels frais peuvent être réduits afin de créer une entreprise à faible coût en France ?
Certains frais importants peuvent être annulés, mais vous pouvez tenter de réduire d’autres tarifs, dont le coût d’accompagnement à la création de sociétés et le coût d’assurances professionnelles.
Les frais d’accompagnement en création d’entreprise
Si vous ne pouvez pas assurer vous-même la gestion du processus de création d’entreprise, vous pouvez vous faire accompagner à moindres frais. La solution, à défaut d’engager un professionnel ? Demandez une assistance à une plateforme juridique en ligne.
Ce type de plateformes peut vous aider à :
- Rédiger les statuts et autres documents nécessaires tels que la déclaration de non-condamnation ;
- Établir l’annonce légale de création (en général, les plateformes en ligne ne s’occupent pas de la publication de l’annonce) ;
- Remplir le formulaire du registre des bénéficiaires effectifs et le formulaire de demande d’immatriculation.
Sur ces plateformes, le tarif peut démarrer à 150 € hors taxes.
Les frais liés à l’annonce légale de création
Diffuser une annonce dans le journal d’annonces légales (JAL) est une démarche obligatoire. Le coût peut varier selon la forme juridique de la nouvelle entreprise. De plus, si vous choisissez des options supplémentaires lors de la diffusion, cela peut affecter le coût total facturé.
Pour éviter un surplus au niveau des frais de diffusion, évitez les services additionnels comme la vérification de l’annonce ou l’attestation immédiate. Ces services sont en général payants.
Les frais liés aux assurances professionnelles
Les assurances professionnelles sont obligatoires afin de sécuriser vos offres et services. Pour réduire au maximum les frais qui y sont liés, comparez les contrats en vous informant auprès de plusieurs assureurs et en demandant des devis.
Bien évidemment, vous pouvez faire appel à un courtier en assurances pour faciliter cette démarche.