Core Web Vitals et UX Signals : optimiser au-delà du simple temps de chargement

Arrivez-vous à suivre le rythme des changements imposés par l’algorithme de Google ? C’est parfois difficile, mais pas question de lâcher ! Le géant du Web intègre notamment des signaux UX avancés pour évaluer la fluidité, la réactivité et la stabilité de l’expérience des internautes. Ces métriques vont au-delà de la simple vitesse pour mesurer comment les utilisateurs perçoivent et interagissent avec un site internet. Dans ce guide, explorez ces nouveaux signaux et découvrez des techniques d’optimisation poussées pour rester compétitif.

Des signaux UX 2.0…

Dans cette stratégie d’optimisation, le temps de chargement (LCP) reste, bien sûr, fondamental pour un site performant. Mais ce signal n’est plus suffisant pour satisfaire l’algorithme de Google. De nouveaux signaux UX plus sophistiqués entrent en jeu ces derniers temps !Formation webmarketing

L’Interaction to Next Paint (INP)

Il s’agit du temps écoulé entre une interaction utilisateur (clic sur un bouton, tap sur un écran tactile ou pression sur une touche clavier) et l’affichage de la mise à jour visuelle suivante.

Cette métrique remplace le First Input Delay (FID) depuis 2024. Ce dernier se limitait à la première interaction, alors que l’INP évalue la réactivité globale d’une page tout au long de son cycle de vie.

Les seuils recommandés sont :

  • INP bon si ≤ 200 ms ;
  • INP à améliorer entre 200 et 500 ms ;
  • INP mauvais au-delà de 500 ms.

En effet, une INP élevée provoque des frustrations, comme des délais perceptibles lors de scrolls ou de clics. Cela impacte augmente significativement les abandons !

Le Cumulative Layout Shift 2.0

Le CLS 2.0 garantit une mesure plus profonde de la stabilité visuelle. Comment ? Il capture mieux les déplacements imprévus d’éléments tels que des publicités ou des images qui se chargent tardivement. Eh oui, l’algorithme Google ne laisse plus rien au hasard pour offrir une meilleure expérience aux utilisateurs.

Quel est le CLS idéal ? Restez en dessous de 0,1 ! Vous éviterez ainsi de frustrer vos visiteurs en cas de clics accidentels ou de pertes de focus.

Le Time to First Byte (TTFB)

Le TTFB s’intéresse à la réactivité du serveur. Il permet de mesurer le temps jusqu’à la réception du premier octet de données. Cette métrique devrait en effet se situer sous 200 ms.

Celle-ci influence indirectement d’autres comme le LCP. Un délai excessif peut signaler des problèmes d’hébergement ou de réseau. Un problème qui dégrade hélas l’expérience dès le début du chargement.

Les Smoothness Metrics

Nouvellement introduites dans les Core Web Vitals, les Smoothness Metrics évaluent la fluidité des défilements et des animations. Elles mesurent la stabilité de votre site lors de scrolls ou des transitions. Ces signaux détectent ainsi les saccades ou ralentissements pour assurer une expérience sans interruption.

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Mais pourquoi Google renforce en continu ses critères de classement ?

Ce n’est plus une nouveauté ! Google renforce ses critères de classement de façon continue en faveur de l’expérience utilisateur. La firme de Mountain View veut aligner ses algorithmes sur les attentes des internautes, qui attendent des sites toujours plus rapides, interactifs et stables !

En adoptant ces signaux UX avancés, elle entend aussi répondre à l’évolution des usages modernes, notamment :

  • La prédominance de la navigation mobile ;
  • Le dynamisme des interactions ;
  • Les recherches vocales ou visuelles.

Et ce, sans oublier la diversité des appareils, y compris le desktop.

Bien évidemment, comme auparavant, cette pondération accrue récompense davantage les sites optimisés. Conséquence ? Le moteur de recherche ne tolère plus les sites avec une UX mobile défaillante !

Comme optimiser ces UX Signaux ? Voici quelques techniques avancées

Adoptez des techniques avancées pour réduire les blocages et améliorer la performance globale perçue. Oui, on doit dorénavant intégrer les Core Web Vitals 2.0.

D’abord, il faut réduire le JavaScrip bloquant. La bonne méthode ? Utilisez le chargement différé (lazy-laoding) et le chargement asynchrone en exploitant les modules ECMAScript (ES).

En clair, divisez les tâches longues en éléments plus petits et plus faciles à gérer. Optimisez également les gestionnaires d’événements pour les clics, les scrolls et les taps. Supprimez le code inutile via l’outil Coverage de Chrome DevTools.

Prenez aussi soin d’optimiser l’INP. Vous pouvez en effet identifier les tâches longues avec un profileur de performance :

  • Au démarrage, repérez les scripts tiers lents et évitez de surcharger le navigateur avec des rendus lourds, des effets CSS excessifs ou des décodages d’images volumineux.
  • Après le démarrage, hiérarchisez avec la méthode postTask de l’interface Scheduler et utilisez l’API requestIdleCallback pour les tâches non essentielles.

Analysez ensuite l’impact des scripts tiers et gérez les dépendances non-JS comme les éléments HTML interactifs.

Autres actions importantes

Optimisez le Largest Contentful Paint (LCP) qui reste parmi les Core Web Vitals et UX Signals pris en compte par Google. Vous devez préconnecter les ressources critiques et privilégiez les images en AVIF ou WebP.

Déployez des serveurs interconnectés (CDN) pour accélérer les éléments principaux. Minifiez et compressez les CSS/JS tout en appliquant le chargement différé aux images hors vue pour garder votre LCP inférieur à 2,5 secondes.

Mais ce n’est pas tout ! Maintenez stable la mise en page (layout) pour réduire le CLS. Les bonnes pratiques sont :

  • Attribuer des tailles fixes aux images et vidéos.
  • Réserver de l’espace pour les publicités et les embeds.
  • Éviter les insertions dynamiques au-dessus du contenu existant.
  • Privilégier les CSS transforms pour des transitions sans shifts.

Outre cela, vous devez améliorer votre Time to First Byte (TTFB). Il convient de passer à un hébergement rapide ou à des serveurs dédiés et optimisez les requêtes base de données. Implémentez un cache serveur comme Varnish ou Nginx. D’ailleurs, utilisez le minimum de scripts tiers pour un TTFB optimal.

Une autre technique d’optimisation avancée : augmenter la fluidité de votre site avec les Smoothness Metrics. Vous pouvez exploiter les animations accélérées par GPU et évitez les recalculs de layout. Testez votre site via Chrome DevTools, dans son onglet Performance.

Le monitoring continu, essentiel pour rester en tête de la SERP

Une surveillance proactive est cruciale pour détecter les anomalies en temps réel. Intégrez le Lighthouse CI dans vos pipelines CI/CD pour automatiser les audits.

Utilisez les rapports d’expérience utilisateur Chrome (CrUX) à l’aide de Google Search Console. Cela vous permet de collecter des données réelles, incluant l’INP via BigQuery ou l’API CrUX.

D’ailleurs, PageSpeed Insights vous fournit des analyses détaillées de la performance du site. WebPageTest détecte les pannes de vitesse et le rapport Core Web Vitals de Search Console suit les problèmes globaux.

Pour le suivi de l’INP, utilisez la bibliothèque web-vitals (fonction onINP), le Lighthouse en mode Timespan ou un PerformanceObserver personnalisé pour logger les interactions longues.

Cas concrets

Chez Redbus, l’optimisation des Core Web Vitals a boosté les conversions mobiles de 80-100 % et amélioré les classements domaines.

Chez eBay, son trafic organique a grimpé de 12 % après des améliorations LCP et CLS.

En améliorant son CLS de 15 %, iCook a vu ses revenus publicitaires augmenter de 10 %, selon web.dev.

Par ailleurs, une étude montre qu’une INP optimisée réduit les taux de rebond de 20%, augmentant les achats et leads via une UX réactive.

Bref

Optimiser les UX Signals de manière holistique vous permet de garantir une expérience de navigation réactive, fluide et agréable sur votre site. Oui, analysez votre INP, CLS 2.0, TTFB… Ne vous contentez plus de surveiller la vitesse de chargement !

De plus, dans un futur proche, l’IA pourra intégrer des scorings prédictifs. L’UX s’adaptera ainsi à la recherche vocale/visuelle, avec une tolérance zéro pour les UX mobiles médiocres.

Outre les nouveaux UX Signals, faites aussi attention à la mobile-friendliness, à l’accessibilité et la sécurité (SSL Security). Auditez votre site dès aujourd’hui et optimisez-le techniquement avec des techniques d’expert pour dominer Google.

Et pour aller plus loin, jetez un œil à cette formation certifiante “Développer son activité avec le référencement naturel”.

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