Le futur du blogging

Titre prétentieux ? Je ne vous le fais pas dire. Mais dans le business comme dans la vie, les prédictions aident à préparer l’avenir. La majorité stagne en reproduisant les schémas des autres souvent obsolètes. Si les 200 millions de blogueurs du monde suivaient les mêmes idées reçues, nous risquerions fort de voir des blogs uniformes sans la moindre originalité…
Suivez le mouv’ ! Ou vous passerez en 2ème, 3ème, voir en 1000ème place des classements et serez vite oubliés.
Vous voulez du succès dans le présent ? Anticipez le futur ! Mettez en place dès maintenant les nouvelles tendances du blogging de demain.

Peut-on prétendre connaître le futur du blogging ?
Par déduction logique, oui. Le contenu du futur sera basé sur ce principe :
Consommer le maximum de contenu, quel qu’il soit, avec un minimum d’effort, où que ce soit.
J’entends d’ici les : ‘Mais c’est déjà le cas ?’ En partie, oui… Mais quoiqu’il en soit, évoluez avec cette pensée en tête.
Rappelons la nature de l’homme : Sa fainéantise
Je disais donc un maximum de résultat pour un minimum d’effort !
Déjà fatigué ou on continu ? 😉
Commencez en créant un article dans l’article. Faites en sorte que votre billet puisse être lu et compris uniquement grâce aux grands titres et au gras.
Facile me direz-vous. Et bien pas tant que ça sinon tout le monde le ferait. Plus c’est facile à lire, plus c’est difficile à écrire.
Puis jouez avec les illustrations. Le dicton « Un schéma vaut mille mots » n’a jamais été autant d’actualité. Je m’impose systématiquement une image tous les 150 mots, 2 à 3 grands titres obligatoires et beaucoup de sous-titres. Dernière contrainte, faire des espaces pour laisser les gens respirer.
En mélangeant habilement storytelling, dessin, vidéo et photos commentées, l’article Vivre en autonomie en France : une réalité a créé le buzz avec 43 000 likes sur facebook ! Le genre de billet qui vous ramène 10 000 visites uniques par jour pendant une semaine.

Plus riche est votre production, plus partagé elle sera.
La diversité des supports présents dans votre article est le garant du meilleur contenu du futur.
« Et je vais vous faire une confession : Nous avons mis le paquet ! »
Mais revenons à nos moutons. Les prédictions qui suivent ne sont que mon point de vue. Ne venez pas m’engueulez en 2020 parce que j’aurai dit une connerie dans le lot ! A moins que vous connaissiez une personne qui vienne du futur.
Et si vous aussi vous êtes à la chasse au public…
Adaptez-vous car 2 styles de lecteurs sont à différencier
Les lecteurs d’articles courts
Ce sont les minimalistes qui cherchent une écriture « parlée », ces articles fast-food, pas très riche en nutrition mais qui donnent l’essentiel.
Particulièrement friands des fils d’actu facebook, twitter ou google +, ils lisent les grands titres mais ouvrent rarement les liens.
Ils justifient l’ère du micro-blogging.
Je satisfais leur demande par des billets de 300 mots ; comme Le touriste homosexuel ne fera jamais un vrai tour du monde.

Ils ne cliquent pas ? Peut-être… Mais l’illustration et le titre sont lus avec attention
Les lecteurs d’articles longs
C’est vous ! Si si, je sens que vous aimez les dissertations :P.
Les billets vont de 1000 à 7000 mots, ça tombe bien si vous avez beaucoup de choses à dire.
Composé de 5 articles pour un total de 6000 mots, le dossier agression en voyage en est un bel exemple.
Ici on creuse le sujet. Le contenu peut faire office de mini e-books et demandera plus d’attention car l’information sera pointue.
Plutôt de type journalistique, ce modèle d’article a de fortes chances de se banaliser dans le futur du blogging.
7 orientations du blogging en 2020
1. L’explosion des smartphones et tablettes
Ils lisent en marchant, dans le métro et même au volant ! Ce sont les lecteurs pressés. Orientez-vous dès à présent vers le « blogging-mobile ».
Je ne vous parle pas ici d’un « design responsive » ou encore d’écrire avec des grosses lettres, mais bien d’une nouvelle psychologie de contenu.
En d’autres termes : Comment écrire pour le consommateur le plus fast-food de tous.

Rivés sur nos smartphones malgré les ordis…
Au Japon, un support très populaire s’est répandu : les « digiromans ». Ces mini-nouvelles pour mobile présentent des histoires écrites au format « messaging », parfois même sous forme de storytelling, donc courtes et faciles à lire.
Et ça se vend comme des petits pains ! Beaucoup d’auteurs américains se sont lancés dans le roman abrégé.
L’inventeur de la série la plus regardée au monde, « Les experts », a lui-même créé son digiroman interactifs : Level 126.
Vous ne prévoyez sûrement pas d’écrire des e-romans, mais en vous inspirant de ces pratiques vous éviterez d’être largué par l’évolution du « blogging-mobile ».
2. Le contenu de qualité payant
Selon certaines estimations, 40 % des achats se feront à travers les blog d’ici 2020.
Monétisez vos articles de fond. Tout travail mérite salaire, surtout lorsque la production est longue et de qualité.
Prenez l’article tutoriel : Créer un panoramique 360° sur son blog. Gratuit aujourd’hui, c’est le genre de billet qui méritera d’être payant dans le futur.
Vulgariser de telles techniques et proposer des logiciels gratuits personnalisés comme l’a fait Laurent du blog onechai.fr est une mine d’or qui justifie largement une petite rétribution.
On trouve tellement de merde sur le net qu’il vaut mieux payer quelques centimes d’euro à une source sûre plutôt que de synthétiser 30 articles ou de fouiner sans succès.
Les journaux en ligne comme Courrier International le font bien. J’y penserai pour notre prochain dossier, pourquoi attendre 2020 après tout.
3. Le blogging live
Ecrire un article de blog, le publier, le partager sur les médias sociaux et attendre les commentaires…
« Ça c’est le vieux modèle 😉 Alors maintenant qu’est-ce qu’on fait ? »
Suivons l’exemple de Baratunde Thurston. Il écrivait son 4ème livre, How to Be Black, quand la page blanche commença à le menacer.
Il décida non pas de changer sa méthode d’écriture, mais d’en modifier le contexte en rendant visible l’écran de son ordinateur au public pendant l’entière rédaction de son livre !
Et si on s’en inspirait ?
Annoncez à votre public que vous bloguerez en live tous les mardis à 19h.
A cette heure précise, les gens se connecteront et interagiront avec vous, le créateur. Faites-vous plaisir et soyez inventif, le blogging c’est de l’art !
4. Quand le blogging devient dialogue
Dans cette inexorable orientation vers le « live », le blogueur qui répond en différé à ses commentaires tuera une partie de l’interaction avec ses lecteurs. La réponse du tac au tac donne un effet de dialogue dynamisant à ne pas négliger.
Plus je blogue, plus je constate l’importance des commentaires. Dépassant de loin la taille de mes articles, ils deviennent plus pertinents et plus profonds que le billet en lui-même. Limitez votre production à 1 500 mots maximum, même si vous en savez plus et gardez-en sous le pied pour les commentaires qui n’en seront que meilleurs.
Le voyageur en Thaïlande sera-t-il préservé d’un coup d’état en 2014 ? en est l’exemple parfait.

Avec ce sujet d’actualité, 650 mots à titre d’introduction ne permettent pas de s’étaler.
Du coup les questions viennent en rafale et les commentaires s’accumulent pour atteindre plus de 8000 mots. Ils prennent une telle ampleur qu’ils deviennent l’attrait principal de l’article.
Le besoin de communication en temps réel me fait penser que dans le futur du blogging les articles ne seront plus que des introductions aux débats en live.
5. La folie de Vine
Nous arrivons à l’époque de ce que j’appelle « l’idée seconde ». Aujourd’hui, une minute de vidéo c’est long pour l’internaute et Vine a tout compris à nos fast-foodeurs en quête d’émotions.
Un an d’existence et déjà 100 millions d’utilisateurs. Son principe de vidéos particulièrement courtes est très prometteur pour l’avenir.
Si le blogging live représente le futur, alors Vine à toute sa place dans les années qui viennent : Filmez et postez !
Et pour aller plus loin, non seulement la vidéo a de l’avenir mais couplée à l’idée seconde c’est l’avenir de l’avenir !
Ce principe est flagrant dans les sketchs de « Minute papillon » ; analysez-en un. Entre la voix, les gestes et les gags qui s’imbriquent, les idées fusent toutes les secondes ou presque. C’est ça le futur !
Je m’efforce d’appliquer cette règle à mes articles : une phrase = une idée. Pas de fioriture ou le lecteur fuit !
6. La traduction parfaite de nos blogs en toutes langues
Combien d’entre nous parlent assez bien l’anglais pour réellement lire des articles anglo-saxons ?
Les traductions avancées online changeront tout ça ! Chacun pourra dorénavant traduire instantanément et parfaitement les articles du monde entier dans sa langue natale.

Et pas à la manière un peu maladroite de Google Translate.
Oubliez l’idée que ce ne seront que des francophones qui commenteront chez vous. Votre prochain commentaire pourrait bien venir d’un jeune Vietnamien dans son village paumé qui aura connu votre blog grâce aux médias sociaux avancés.
7. Vos articles lisibles sur n’importe quel support
Bientôt nous regarderons nos écrans plats en leur rigolant au nez ! En 2020, seuls les sauvages utiliseront des écrans statiques ;). Les contenus digitaux pourront se lire sur n’importe quel support !
Comment ?

Les possibilités sont infinies.
En utilisant vos lunettes à puce intégrée style Google glasses ou vos lentilles de contact pour projeter l’information demandée directement dans votre environnement.
Dans la rue, sur les murs ou vitrines des boutiques, l’information sera écran free !
Même dans une ville sans affiches publicitaires comme Sao Paulo, vos lentilles pourront projeter des pubs virtuelles ou la description et les prix des objets en magasin.
Imaginez où peut nous menez tout cela ! Vous pourrez en tirer parti avec votre blog, les possibilité seront infinies.
Dans quelques années, l’article de blog comme vous le connaissez n’existera certainement plus alors oubliez comment les autres font leur contenu, regardez vers le futur et inventez le vôtre.
N’oubliez pas que vous faites de l’art, lâchez-vous ! Et j’insiste sur ce point car les gens n’osent pas se lâcher. Lisez les 10 choses que j’ai comprises depuis que je blogue. Il offre quelques petits conseils qui vous aideront dans ce sens.
Bonus : Utilisez la viralité pour amener du trafic à votre blog
Noyé dans la masse « bloguesque » qui s’agrandit chaque jour, on trouvera des méthodes acharnées pour se faire voir. Alors pourquoi pas grâce au viral des autres ?
Vous connaissez le magazine Mashable ? Brian, un de leur employé, est chargé de repérer tout contenu viral du net avant les autres. Mashable se précipite pour en faire un article et si c’est une vidéo ils la publient directement sur leur blog pour profiter de sa notoriété et créer un effet boule de neige.

Pratique discutable…
C’est le principe du newsjacking : Faire en sorte que cette viralité soit vue sur son site en premier !
Mais le contenu original devient denrée rare. Combien de blogueurs en webmarketing ont écrit quelque chose qu’ils espèrent que vous lisiez depuis ce matin ? Assez pour lire pendant des jours !
Vous voulez vous faire remarquer ?
« Faire parti des 1 % des meilleurs n’est plus suffisant, vous devez être dans les 0,1% »
Le blogging a de l’avenir et se transforme vite
A vous de ne pas être largué et de trouver d’autres idées quand tout aura été écrit et que les conseils seront has been sur les blogs. A vous d’inventer !
Bien plus qu’un blog c’est votre CV de demain qu’il deviendra. A l’ère de la transparence, la feuille A4 et son entretien d’embauche risquent de faire léger en comparaison.
Quid du lecteur dans tout ça ?
Il serait bon de ne pas trop l’assister. Consommer de l’information simplifiée, cadrée, et emballée sans le moindre effort intellectuel pour l’obtenir a quelques effets pervers. N’oublions pas que nous sommes tous fainéants…
Sur une toile où tout est certifié véridique sans être vérifié ni prouvé, qui fera l’effort de débusquer les sources et les preuves disponibles ? A ce rythme là c’est l’idiocratie qui nous guette.

Car Panda et Pingouin surveillent les fraudeurs, pas les cons…
Et ça donne 20 000 commentaires sur un article de merde dévoilant une star sans maquillage contre 2 sur un billet de qualité qui n’aura pas su accrocher ses lecteurs…
Le Fast Thinking prémâché sera-t-il le fossoyeur de notre génération, de nos rêves et de notre époque ?
Sources :
- 3 millions de blogs sont créés chaque mois dans le monde ;
- Vine a un an. Décryptage d’un phénomène en 7 chiffres clés ;
- The future of blogging : I had to tell you this ;
- Bien rédiger pour le web : Le snacking content ;
- Et beaucoup de lecture…
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41 commentaires
Bonjour Haydée,
J’ai bien aimé votre article, bien que je n’en ai lu que la moitié. Pour l’autre moitiée, je me suis contenté de lire les titres et de regarder les images. Alors, est-ce que cela veut dire que votre article n’est pas de qualité ?
Mais avant de parler de la qualité, je voudrais aborder la sempiternelle problématique des articles courts versus les articles longs.
Ce problème n’existe que pour ceux qui veulent se rendre intéressants. Prenons un exemple : je peux très bien écrire un article de plusieurs dizaines de milliers de mots et avoir un succès phénoménale. Admettons que l’auteur du livre : Le secret, l’ait publié sous forme d’un article de blog… Bon, d’accord j’exagère un peu.
Pour écrire un article, il faut d’abord savoir pour qui l’on écrit, ce que l’on veut lui dire et comment on va lui dire. Comme l’on dit en marketing, il faut répondre au besoin de son lecteur-cible. Plus la réponse au besoin sera forte, moins la longueur n’aura d’importance (voir Le secret).
Mais revenons à la qualité. Le mot qualité ne veut rien dire ou plutôt, il a tellement de significations différentes en fonction de chaque lecteur… Si je vous dis : « Votre article n’est pas de bonne qualité ! », savez-vous ce que je veux dire ? Donc arrêtons de parler de qualité et soyons précis dans ce que l’on dit.
Alors, pour moi, est-ce que votre article est de qualité ;)) Oui, car c’est très rare que j’écrive des commentaires. Surtout de cette longueur.
Alors… qu’est-ce que la qualité pour moi ? Je vous souhaite longue vie de blogueuse.
P.S. je ne me suis pas relu. S’il y a des fôtes, est-ce que mon commentaire sera de bonne qualité ?
Au contraire Pierre !
Le fait d’avoir aimé l’article sans en avoir lu tout son contenu prouve qu’il est de qualité pour toi : Tu n’auras eu qu’à lire les titres et voir les illustrations pour en ressortir l’essence sans difficulté. Si c’est pas travaillé ça !
Oui ! La quantité de mots est un faux problème. Ton exemple est bon. C’est loin d’être le seul critère déterminant pour répondre aux besoins de nos lecteurs-cibles. D’ailleurs j’ai souvent remarqué qu’un même lecteur appréciera autant mes articles courts que les longs à partir du moment où l’angle lui plaît. Et puis tout dépend de l’humeur ; on peut être disposé à lire 4000 mots le lundi et à se contenter de 600 le mardi.
Bref, il n’y a pas vraiment de règle.
Quant à la qualité, c’est évidemment une notion toute relative (sans vouloir faire la démago).
Cet article ne sera pas à la hauteur des espérances de tout le monde. Il sera nul pour ceux qui savent déjà tout ce qui s’y dit, ceux qui n’apprécient pas les illustrations de Toy ou ceux qui voient midi à une autre porte.
Un article est considéré de qualité par le lecteur si il satisfait ses attentes ; vaste sujet quand on sait que chacun a les siennes. Mais on peut malgré tout discerner quelques grands principes à respecter pour augmenter le panel de lecteurs satisfaits.
De belles illustrations plutôt qu’un gros pavé indigeste attireront bien plus les internautes et ça c’est universel. A nous de respecter quelques critères immuables du même acabit pour faire de nos articles des œuvres qualitatives aux yeux du plus grand nombre.
Que tu considères ce billet comme étant de bonne facture me flatte.
Mais devrais-je l’être ? Es-tu vraiment bien placé pour que ton jugement vaille la peine d’être validé par les autres ? Qu’est-ce qu’un article de qualité pour toi au bout du compte ?
C’est un bon sujet de dissert ça : 4 heures pour répondre, pas le droit de copier sur son voisin et attention aux « fôtes », éliminatoires au bout de 5.
En tout cas merci pour ce commentaire de qualité… Mais qui suis-je pour dire ça ? 🙂
‘@Haydée
Merci d’avoir répondu.
Quand tu utilises le terme « fast-food » pour un type d’article, ça n’a rien de valorisant là dedans. Pour preuve, tu dis que tu parles de blogging mais pas de cuisine. Ok mais dans ce cas, un autre exemple aurait été plus judicieux je pense parce que bouffer du Mac Do, ce n’est pas de la bonne nourriture donc d’après ce que je comprends, un article fast-food n’est pas un bon article.
Il semble plutôt s’agir d’un quiproquo ici parce que tu réponds en précisant que « petit format » et « qualité » vont bien ensemble, et je suis complètement d’accord avec ça!
Donc non, pas d’amalgame.
D’ailleurs, voilà un point intéressant qui peut être fréquent si on ne comprend pas bien le message d’un article, comme ici, je n’ai apparemment pas compris le message profond de ton billet …
Je suis à moitié d’accord avec ce que tu dis pour la variation des types d’articles. Il faut d’abord prendre du plaisir à écrire ses billets plutôt que de faire « tout et n’importe quoi » pour espérer avoir plein de lecteurs et tenter de satisfaire tout le monde … C’est mon avis. Tout dépend de nos motivations à bloguer je pense mais on ne peut pas plaire à tout le monde.
Si j’aime la façon d’écrire d’un blogueur, je vais lire ses articles, qu’ils fassent 300 ou 1000 mots. Donc oui, je parle de « quantité » mais c’est quand même le sujet de ton article non ? Puisque tu présentes différents formats pour différents lecteurs.
Bref, pour réagir à ta conclusion, je ne suis pas d’accord quand tu dis que le lecteur est fainéant parce qu’encore une fois, quand on aime, on ne compte pas, et ça vaut aussi bien en quantité de mots qu’en cuisine tiens 😉 !
Ne bloquons plus sur le terme fast-food Cynthia, cela risque de devenir obsessionnel.
J’ai bien compris que ce mot te dérangeait au niveau sémantique, mais en insistant dessus notre esprit se détourne du vrai message de l’article.
Le sujet n’est pas « la quantité » mais le futur du blogging. Cela englobe bien la notion de quantité mais également la qualité, le types de supports, les nouveaux réseaux sociaux émergents, les articles payants, le blogging live, les commentaires et j’en passe…
Pour la variation de nos types d’articles, je prendrai le problème à l’envers :
Je prends justement plaisir à écrire régulièrement de manière différente et à varier mes contenus. Faire tout le temps la même chose lasse autant les lecteurs que l’auteur. Varier les formes de contenus n’est donc pas uniquement fait pour satisfaire « bêtement » un majorité ciblée au préalable.
Et sans aller jusqu’à vouloir plaire à tout le monde, nous cherchons tous à être lus un maximum. Seul les blogs qui ne parviennent pas à décoller se targuent de n’accorder aucune importance à cela. C’est une manière comme une autre de justifier leur petit lectorat.
Quant à la fainéantise des internautes, si tu n’es pas d’accord c’est tout à ton honneur mais je crains que tu ne sois pas représentative de la majorité sur ce coup là.
Le commentaire de Pierre pourrait en être un belle preuve d’ailleurs. Il a aimé l’article sans l’avoir lu entièrement. Est-il faignant ? N’est-il pas ciblé pour ce genre de billet ?
Au fond ce n’est pas le plus important car il nous gratifie d’un commentaire pertinent et cela n’a pas de prix dans le futur du blogging. 🙂
Ton article est une mine, en fait je suis d’accord avec toi sur énormément de points …
mais il y a un point sur lequel il aurait fallut mettre l’accent celui de la thématique !
Je vois mal comment faire court sur une thématique technique et faire long sur une thématique style rigolade.(il faudra s’adapter à son publique et Vine en est un bon exemple)
En fait il faudra jouer avec maïstor google car il semble qu’il privilégie à présent davantage les réseaux sociaux … petit hic comment séduire sur les réseaux sociaux en faisant long ? cette remarque car je constate que des blogs aux contenu merdique mais suivis par de nombreux fan style facebook aura la cote auprès de google par exemple.
Pour ce qui est d’épuiser le contenu je n’y crois pas vraiment … hormis le fait qu’il faut avoir une notoriété mais ce qui est valable aujourd’hui le sera encore pendant longtemps … les gens sont méfiants mais donnez leurs ce qu’ils cherchent et il s le seront moins (encore une fois cela dépends du thème.)
En tout cas tu es sur une voix montante, à ce jour tes articles sont toujours intéressants ce qui m’invite à les lire 😉
Amicalement
En effet Franck, associer son style de contenu à sa thématique est primordial. Judicieuse remarque.
Les contenus merdiques pleins de fans facebook illustrent parfaitement les effets pervers de l’évolution du blogging dont je parle à la fin de l’article.
Mais à l’instar des pratiques black hat des rois du SEO pur, ce genre de dérives sont traquées par google qui lutte de plus en plus contre elles en privilégiant la sémantique ou l’authorship.
Sinon, comme le dit Gwenaelle, il faut savoir adapter sa façon de bloguer au support sur lequel on travaille.
Je t’accorde que l’épuisement des stratégie de contenu reste une notion discutable. Quand on voit ce que la politique est capable de nous faire avaler encore aujourd’hui, il y a des chances que tout cela soit encore d’actualité d’ici quelques années. A voir…
Je te remercie pour ce gentil compliment, ça me touche beaucoup. Je travaille d’arrache pied pour obtenir ce résultat, il n’y a pas de secret, alors un peu de reconnaissance fait du bien ! 🙂
Superbe article!!! bravo.
Que répondre?
Ouf merci…. leblogging n’est pas mort en effet.
Il est polymorphe, et merci mille fois, la sponsorisation et les agences n’auront pas tué le poussin dans l’oeuf.
Vive la créativité!
Je note la différence de lecteurs entre adeptes du « micro blogging » et de la « macro-lecture ».
C’est une manière pour moi de filtrer. Je cherche des clients prêts à se triturer les neurones.
Tout en utilisant le micro sur les réseaux sociaux pour appater échanger et être dans l’instant..
Question de feeling, de personnalité.
Finalement, le blogging sera ce que les bloggeurs voudront bien en faire. Ce que les lecteurs voudront bien en lire……
Ta façon de différencier les manières de bloguer correspond parfaitement à ce que je pense Gwenaelle :
– Micro blogging pour les réseaux sociaux, sortes de teasers de nos articles de blog.
– Macro blogging sur le blog pour entrer dans le détail et approfondir un sujet ciblé et annoncé simplement sur les réseaux.
La deux s’accordent dans une parfaite harmonie si nous savons les gérer correctement et cela créé une émulsion entre eux.
En tout cas je suis heureuse de voir des blogueurs comme toi à la recherche de lecteurs faisant marcher leur matière grise.
Le blogging sera bien ce que les blogueurs voudront donner à leur public. Alors ré-haussons la barre pour habituer les internautes à la qualité.
Très bon Haydée !
J’avais suivi l’article écolo sur votre blog et c’est typiquement le genre de success-story qui fait envie, il faut donc un peu de tout ce que tu préconises PLUS un petit coup de pouce, par exemple un bon timing qui t’amène une ou deux reco. d’influenceurs.
Car ça à l’air de rien du tout, mais à quelques heures voire minutes près, tu peux des fois tirer des coups dans l’eau si ton message passe inaperçu sur les réseaux sociaux.
Sur le newsjacking, je suis à 100% d’accord, et à terme les blogueurs qui se font « piller » risquent de protéger leurs « bonnes » idées : d’accord ça leur amène un peu de trafic, mais à la finale la prime à la fraîcheur est primordiale sur le web.
Et les internautes ne vont pas fournir l’effort de retenir l’adresse du site qui a lancé un truc s’ils savent qu’ils retrouveront tout sur Mashable ?
Merci de ce point de vue Haydée. Il me conforte dans le fait d’écrire dans un espace où le virtuel est roi, n’est rien d’autre qu’utiliser un média (une novation du mass média cher à Mac Luhan).
Ce qui porte mon intérêt dans le blog, c’est plutôt le fait de connecter chacun de mes sens aux mots.
5 sens qui n’ont plus souvent de connections entre eux dans le monde du web tant ils sont atrophiés par les projections et les univers des autres.
Cela me fait penser à ces émissions culinaires télévisuelles qui sont censées sublimer le goût. On n’y touche pas la terre, on ne sait pas comment sont cultivés les légumes, élevés les animaux. L’idée du bon est apportée par un jury qui porte l’autorité, comme Google pose son Authorship.
On ne nous propose pas une idée essentielle, celle qui compose notre vie, le temps.
Là est pour moi le sens du blogging du futur. Redonner à l’Homme la place centrale qu’il doit occuper. Avec ces capacités de se mouvoir, de ressentir, et de partager.
Aussi, court, spontané, long, de formats diversifiés, pour ma part c’est du marketing. Pour le blog d’auteur, la vérité est ailleurs.
Des paroles de sage Jacques ; et un tantinet philosophiques.
En transposant le blogging à la théorie des médias de McLuhan, je me rends compte à quel point il bouleverse notre sensorium (l’effet des médias sur nos sens).
Si le canal de communication fait le véritable message alors autant le varier au maximum pour lui donner plus de nuances et de consistance.
Mais comment écrits, vidéos, podcasts, photos et illustrations suffiront à connecter la totalité de nos sens ?
Penses-tu que le blog soit un meilleur média que les autres pour cela ?
Bien sûr la force des mots est inégalable mais le virtuel a ses limites et impose une certaine forme aux phrases de nos blogs, surtout si l’on y vend quelque chose.
Par contre, j’aime à penser que le blog d’auteur est capable des prouesses que tu lui attribues, surtout si l’on sait mélanger habilement message et supports médiatiques d’une main de maître.
Mais on dépasse là le domaine du webmarketing et de fait, les notions de longueur ou de format ne sont plus déterminantes.
Serait-ce cela être un artiste du blogging ? 🙂
Ne te casse pas de dent Olivier, je m’en voudrai beaucoup. 🙂
C’est vrai qu’une grande qualité amenée sous un angle passionnant t’apportera ces fameux lecteurs enthousiastes. Mais combien sont-ils sur le nombre total d’internautes ? Pas besef à mon avis.
Alors à moins d’être élitiste et de se contenter de cette minorité assoiffée de connaissances, nous avons tout à gagner à adapter notre contenu au lectorat moins « motivé » mais tout aussi réceptif si nous savons lui amener ce savoir de manière ludique.
Bon, j’aurai pu remplacer fainéantise par exigence mais j’y aurai perdu ce petit côté sarcastique qui me caractérise.
Sans pour autant être un imbécile, l’internaute aime qu’on lui mâche le travail. Il préfère qu’on lui joigne un lien explicatif sur le mot qu’il ne comprend pas plutôt que d’aller en chercher la définition dans google. Il n’a plus le temps de chercher l’information secondaire, elle doit être visible instantanément ou presque.
Alors donnons-lui ces facilités.
Et avec la multiplication des supports visuels, il serait dommage de s’en priver.
Après, bien sûr que « l’exigeante fainéantise » de l’internaute n’est pas la seule raison qui nous pousse à optimiser nos contenus, mais je la prends en compte dans mes stratégies.
Bonjour !
Superbe article ! Je fais partie de ces lecteurs qui aiment les longs articles quand ils sont aussi bien présentés que le tien. Je l’ai lu, heu… Comment dire ? Chez le kiné et je n’ai pas vu le temps passer !
Tes pistes sont très intéressantes et certaines m’ont vraiment parlé. Merci 🙂
Merci Karine pour ton retour.
Si j’ai pu te faire passer le temps agréablement alors, j’ai tout gagné 😉
Je continuerai dans le long mais dans le court aussi. C’est le cas du prochain article de mon blog.
Génial, un billet de grande classe !
J’aurais peut etre rajoutée le blogueur Vidéo annoncer ses articles par vidéo, ou par postcast…
Merci Olivier pour le petit mot sympa.
En te lisant j’ai tout de suite pensé à http://www.smartpassiveincome.com/ que je suis depuis un moment maintenant, et il mise tout sur le podcast depuis quelques mois justement.
Comme on le sait tous, les américains ont une longueur d’avance. Tu as visé juste.
Si minute papillon c’est l’avenir, je suis pas sur de vouloir en faire partie.
Perso, j’y vois pas la moindre idée, mais ça plait beaucoup à mes enfants dont le plus vieux a 4 ans. J’ai bon espoir on pourra toujours exploiter la niche « vieux cons », c’est ça aussi le futur.
Pour l’essentiel, on en avait parlé, et même si on ne le dis pas de la même manière, on est d’accord sur l’avenir du blogging.
Pour la plupart de points que tu abordes, il n’est pas vraiment question du futur puisque ces pratiques ont déjà cour. Au pire, les français connaissent le décalage horaire habituel de 10 ans par rapport aux states.
Point 4, le blog devenant un véritable outil de dialogue, ce serait effectivement une mutation. Cela signifierait que soit tout le monde a un blog – ce qui est presque déjà vrai avec les communautés de micro-blogging. Soit que les lecteurs (non blogueurs) aussi laissent des commentaires, ça c’est pas gagné.
Ton article sur la Thaïlande, que tu donnes en exemple, est un cas assez intéressant. Une centaine de commentaires, dont 20 de simples lecteurs qui sortent du bois et posent des questions qu’ils poseraient habituellement en privé. Le genre SAV Thaïlande, comment je vais pouvoir faire avec mon avion ? Heureusement Romain la Thaïlande est là pour se poser spontanément en blogueur expert et répondre à leurs attentes. Vous de travelplugin, n’avez même plus à bouger, Romain s’occupe de tout.
Le blog du futur, comme outil rassemblant les questions et les réponses, les besoins et les offres… peut-être. C’est ce que l’on appelle un forum aujourd’hui. Sans rire, la projection est osée, et intéressante je trouve. Telle que je vois le truc, ce serait un mix entre le forum, et le blog, ou le blogueur jouerait le rôle d’animateur de talk show. L’idée est marrante.
6. L’avenir est en plusieurs langues. Malheureusement, j’en ai peur, l’avenir du net sera plutôt cloisonnée. Les blocus à la chinoise pour modèle. Chacun chez soi.
Quant aux outils de traduction, à voir jusqu’où ils peuvent progresser. A l’heure actuelle, il est clair qu’il y a un progrès avec les outils sur bases statistiques, mais c’est tout relatif. Ils sont encore inutilisables. Au niveau de la recherche scientifique, je sais pas trop ce qui se passe.
7. Les google glass. Tu nous dis « les possibilités sont infinies ». T’aurais un exemple ? Comme application au blog je vois pas trop. Ce que j’en dis c’est que c’est un outil supplémentaire qui fait basculer le blogging dans le professionnel. Entre les vidéos, le direct, les podcasts, la surveillance des versions localisées, bref toute nouveauté technique ou communautaire s’ajoutant à un emploi du temps déjà plein, il sera impossible de bosser seul sur son site.
La vente – par abonnement – de son contenu une nécessité pour ouvrir les frais, la rémunération de l’équipe entre autres.
Désolée de te décevoir Sirhom mais je ne révolutionnerai pas le blogging avec cet article, je ne suis pas Madame Soleil.
Toutes ces tendances existent effectivement déjà. Il serait juste temps que la blogosphère française les mette en pratique ; et toi aussi si tu ne veux pas finir dans la catégorie vieux con. 😛
Mon but est de mettre en exergue des tendances peut-être présentes dans certaines branches pros, mais encore rares dans le blogging français du fait de son retard chronique face aux U.S.
J’aurais dû appeler cela « Le futur du blogging en France » du coup.
Si tes enfants aiment « Minute Papillon » c’est que mes prédictions sont bonnes. Qui mieux qu’eux représente l’avenir ? Bien qu’à 4 ans, je soupçonne que ton ainé ne comprenne pas tout des enjeux présentés par « Langue de pub ».
Qu’à cela ne tienne ! Je devrai bientôt écrire un guide pour enfant sur « Comment devenir un digital nomade en 50 illustrations ». Tu crois qu’ils aimeront ? :p
L’orientation des commentaires de blog vers un fonctionnement de type forum est ma supposition la plus osée, j’en conviens. Mais contrairement aux topics des forums, le fil de discussion se veut ciblé par l’article associé et chapeauté par l’auteur qui joue un rôle plus important que le simple modérateur de forum. Il oriente et recentre le débat en se posant en spécialiste privilégié.
C’est ce que Romain à fait en prenant naturellement le relais à la place de Tony sur la Thaïlande du fait d’y habiter. Voilà tout l’intérêt de l’échange en live sur des sujets d’actualité.
Un exemple concret pour les possibilités des Google glass ?
Imagine-toi sur la place Maïdan, connecté à un blog traitant de l’Ukraine par le biais de tes lunettes. Tu pourras superposer virtuellement l’image de la place ravagée par les manifs de fin 2013 à ce que tu vois effectivement en réel.
Transpose cette idée d’images et d’informations virtuelles incrustées dans le paysage que tu regardes au travers de tes lunettes interactives et vois les possibilités.
Voilà encore un outil qui s’ajoute à une longue liste présente dans le blogging, comme tu le dis. Seul bémol : tu parles d’un blogging en passe de devenir professionnel alors qu’il l’est déjà depuis longtemps !
D’où la publication de cet article sur Webmarketing-com.com, car nous sommes bien ici dans le blogging pro.
Si si Haydée, tu es Maitresse soleil, la preuve je suis satellisé:)
Vieux con oui, je crois que c’est foutu pour moi. C’est vrai aussi que c’est un peu ma niche. Ce n’était pas ma stratégie au départ, mais après réflexion, avec le vieillissement des sociétés les plus consommatrices dans le monde, c’est du facteur lourd à ne pas mettre de coté.
Je suis pas certain que les enfants représentent quoi que se soit. On leur fait dire un peu ce qu’on veut. J’utilise quelques fois leur point de vue pour contredire le mien de vioc dans mes articles. A mon sens c’est une pure et simple falsification, mais ça participe à faire passer des choses importantes. Ils ne comprennent déjà pas Dora l’exploratrice, c’est clair ils ne sont pas prêts pour le Courrier international.
Les gosses, c’est des consommateurs en puissance, plus ou moins tenus par les parents. Les ados et les jeunes, ce sont les mêmes, en rupture avec la politique familiale, spontanément attirés par le social – raaah le sexe, et fonctionnant à fond sur la hype. C’est assurément un marché juteux, mais à voir comment tout ça va évoluer. Un guide illustré pour les gosses c’est une bonne idée, un sur comment voyager mieux avec son déambulateur peut-être aussi:)
Pour les google glass, il me semble que l’intérêt, ce n’est pas avoir un écran partout sur soi. Je porte des lunettes j’ai l’habitude, mais ça pourrait ne pas convaincre tout le monde. La spécificité du truc, et le potentiel que j’y vois, résident – ce n’est qu’un avis pas encore très formé – dans la liaison de l’interface à la vue, et dans le l’interaction entre l’appareil et ce qu’il capte avec ses caméras. Tout le trip réalité augmentée.
Ce que tu proposes dans ton exemple, on peut déjà le faire – et mieux – avec son mobile ou sa tablette.
Il me semble qu’avec la reconnaissance de forme on touche à quelque chose. Google avec son système de recherche d’images propose déjà ce genre de trucs. Tu envoies une image, qui est « comparée avec celles contenues » dans les bases de données, et on te renvoie celles qui correspondent le mieux. Des fois ça marche.
On peut imaginer des systèmes comparables avec les google glass, avec en plus, une interface, des infos directement connectées à ce que tu perçois dans ton champ de vision. Avec l’appli Ikéa, plus besoin de se pencher pour voir les tarifs, les lunettes identifient directement les QR codes dans les rayons, et t’affichent le prix, les mesures, la disponibilité, en surimpression sur l’objet. Tu valides l’avoir acheté, et un « gps d’intérieur » te guide vers le spot ou ton article t’attend…
Pour l’instant on est loin de tout ça, certains développeurs sont sur la brèche, mais rien encore de folichon.
Appliqué aux blogs je sais pas trop, c’est à réfléchir.
Tu fais bien de me corriger sur le « blogging pro », j’aurais du dire la blogosphère se professionnalise – et ce, en dépit de tout bon sens.
Mon idée à propos des google glass, c’était qu’il faudrait avoir sous la main un ingé dans les technologies spatiales pour arriver à faire marcher le machin. En fait, on trouvera probablement des appli ouvertes, quasi directement utilisables sur son site avec un bout de code. Comme google map que tout le monde utilise à présent, alors que c’est un outil super pointu.
Pourquoi bloguer en 2020 ? Bonne question Catherine, je vais y songer, même si le sujet est difficile !
‘@Sirhom
Tant qu’il n’y a pas confusion entre vieux et anciens du web j’espère que cette niche te sera profitable. Tu pourrais en dire plus sur ta stratégie ?
De mon côté j’avoue être très attentive aux jeunes sans pour autant mettre les vieux de côté. Ce sont les vieilles méthodes que je bannis.
Tu te poses là niveau technologies et gadgets ! J’ai beau avoir la même vision que toi je ne vais pas aussi loin. Merci de toutes ces précisions. Je pense que cet article pourrait te plaire du coup :
Le web 3.0 et les tendances émergentes des objets connectés :
http://www.webmarketing-com.com/2013/11/07/24046-web-3-0-les-tendances-emergentes-objets-connectes
Pour le blogging pro, ton « en dépit de tout bon sens » m’intéresse beaucoup. Tu penses à quoi exactement ?
Salut Haydée,
quant à ma stratégie, je veux surtout parler de mon placement vieux con avec enfants. Pour le reste j’essaie de ne pas être trop has been, mais ce n’est clairement pas ma spécialité.
Pour la tactique, je suis le mouv’, pour la stratégie à long terme, je t’ai déjà dit en off, comment je voulais faire évoluer Planète Pékin.
Au sujet des Google glass, je crois pas aller trop loin, je veux dire que tant ce ne sera pas ça, elle n’auront pas d’intérêt. A suivre.
A propos de la professionnalisation de la blogosphère, tu vas être déçue mais je veux surtout parler de tous ces blogs qui se professionnalisent alors qu’il n’y a pas lieu. On croirait qu’aujourd’hui, le petit blogueur des familles qui veut communiquer avec elle ou ses potes va monter son site en suivant le manuel du parfait petit pro. Ce pourrait être un bien, y’a pas de mal à faire les choses proprement. Mais de ce que je constate, ça ne se répercute pas positivement sur la qualité de l’ensemble.
Le fantasme obsessionnel de la monétisation occulte le fait que c’est un métier, qu’il faut bosser pour que ça rapporte.
J’ai peur aussi que cela nuise à la communauté blog.
Sur youtube, 90% des vidéos c’est « bébé a fait popo », ou « mon chien a des poils »… Si ce réseau est full of shit, c’est pas la faute à youtube.
Si le réseau blog est full of shit, c’est la faute à la blogosphère…
Une analyse très intéressante et à mon sens très pertinente : en tant que rédactrice web, une grande partie de mon travail réside dans l’animation des blogs de mes clients et j’essaie d’appliquer autant que possible un maximum de ces points, lorsque le thème et la cible le permettent en tout cas. Je suis d’accord avec vous, le blogging a de l’avenir, et c’est d’ailleurs tant mieux pour moi 🙂 encore faut-il parvenir à convaincre les clients que l’animation qualitative d’un blog peut générer un trafic ciblé vers le site principal avec un peu de patience …
Salut ! Je vais t’appeler « en 7 lettres » puisque je n’ai pas trouvé ton prénom sur ton site. 😉
Merci de ton point de vue. En France nous sommes toujours réfractaires au changement, j’ai l’impression…
Mais comme d’habitude nous finirons par nous plier aux lois du marché avec du retard. Après c’est peut être aussi ce qui fait notre authenticité.
Les américains le prouvent chaque jour, plus les entreprises ciblent et ce grâce à leur marketing de contenu, mieux elles se portent.
Aujourd’hui, engendrer toujours plus de trafic a perdu du sens. L’important c’est le qualitatif. Mon prochain projet est d’ailleurs axé sur ce principe : Convaincre !
Je publie rarement des commentaires sur les autres blogs qui ne parlent pas de mon sujet, mais je dois avouer que j’ai adoré cet article.
Quand comme moi, on s’intéresse au blogging avec l’objectif de créer un contenu de qualité et d’apporter de la valeur, le facepalm est courant quand on se balade un peu partout sur le net. J’ai pris grand plaisir à lire ce billet, et j’ai appris aussi à mettre de l’eau dans mon vin depuis quelques semaines pour arriver à attirer le lecteur tout en restant crédible.
La ligne est parfois mince entre l’article buzz sans fond et l’article de fond sans visiteurs. J’ai connu cela, et maintenant, j’ai beaucoup appris pour qu’un lecteur se fidélise. Il faut lui apporter de l’info qu’il ne lit pas partout, et ne pas hésitez à y ajouter ses tripes ! Mon dernier article, sans faire le buzz, à amener ma communauté à se manifester bien plus que d’habitude. C’est comme dans la communication, un fond ne fait pas tout, la forme non plus. La somme des deux, c’est déjà mieux !
J’ajouterais que pour les niches très spécifiques (comme la mienne), c’est quelquefois difficiles, voir impossible, de créer une forme de buzz…
Salut,
J’aimerais savoir où tu as entendu parler des e-romans et si tu peux me donner des liens pour en savoir plus. Merci !