J’ai testé pour vous TextMaster : service de création et de traduction de contenu

Nous vous en parlons régulièrement ici, mettre en place une stratégie de contenu est indispensable dans le cadre de sa communication. Le contenu est d’ailleurs au centre de l’Inbound Marketing, un contenu de qualité vous assurera une visibilité sur les réseaux sociaux et les moteurs de recherche. Il vous positionnera également en tant qu’expert de votre thématique et convaincra vos prospects et clients de faire appel à vous. J’ai testé, pour cet article, TextMaster un service de création de contenu, mes retours ainsi qu’un code de réduction pour tester vous-même dans la suite de cet article…
Nous avons beau avoir conscience de l’importance du contenu, il est quelque fois difficile d’en produire en quantité et en qualité. De plus lorsque l’on vise l’internationale et qu’on souhaite localiser son site en plusieurs langues, mieux vaut faire appel à des natifs qui seront produire un contenu adapté au pays que l’on vise. Dans ce cadre, j’ai souhaité testé TextMaster qui permet aux éditeurs à la recherche de contenu d’accéder à une communauté de rédacteurs / traducteurs.

Pour faire notre test, nous nous sommes basé sur l’article 7 conseils pour obtenir plus de “Like” sur Facebook que nous avons soumis à TextMaster pour une traduction anglaise.
Si vous souhaitez tester par vous-même, voici un code vous permettant d’avoir 15% de crédit supplémentaire lors de votre commande : ContentisKing (bien respecter les majuscules)
Une fois le compte créé on accède à une interface permettant de faire des demandes auprès des rédacteurs de la communauté (60,000 rédacteurs et traducteurs en 10 langues).
1ère étape : acheter des crédits
Vous avez plusieurs packs vous permettant de rédiger plus ou moins de contenu. A savoir que le tarif d’une rédaction ou d’une traduction va dépendre des différentes options.
L’offre commence à partir de 0,02€ du mot rédigé et 0,03€ pour une traduction. Ensuite le tarif au mot va varier en fonction du niveau du rédacteur, de son expertise sur un domaine d’activité et de différentes options supplémentaires (relecture par TextMaster pour s’assurer d’une meilleure qualité, rédaction de document complexe…). Par exemple pour un article de 300 mots, le prix oscillera entre 6 et 45€ en fonction de votre niveau d’exigence. De notre coté pour tester, nous avons opté pour un crédit de 35€.
Nous allons maintenant tester la traduction de notre article. Pour cela, il faut cliquer sur “Nouveau projet”.
2ème étape : créer un projet
Un projet va contenir un ou plusieurs articles à traduire ou rédiger. Par exemple, si vous souhaitez traduire toute une rubrique de votre site ou rédiger plusieurs contenus autour d’une même thématique, vous allez créer un projet pour cela.
Le projet va contenir, un type (rédaction / traduction), une langue source et une langue cible, une thématique ainsi que votre brief. A ce niveau vous avez différentes options comme le contrôle de la qualité par TextMaster, l’appel à un expert dans une thématique donnée ou à un auteur en particulier si vous avez déjà eu affaire à un auteur talentueux que vous avez mis dans vos favoris.
En fonction de ces critères, TextMaster vous indique combien de rédacteurs répondent à vos critères.
Vous pouvez ensuite faire des recommandations sur la mise en forme du contenu et préciser votre besoin grâce aux options telles l’utilisation de mot clé spécifique, le type de vocabulaire (populaire, technique…), le public visé… Dans mon cas, j’ai précisé un vocabulaire technique à destination des adultes.
3ème étape : créer des fiches de contenu
Une fiche de contenu va contenir un titre (dans notre cas le titre de notre article à traduire), le nombre de mots requis ainsi que la source (où j’ai collé le contenu français de notre article). On peut également donner des instructions visibles par toute la communauté de rédacteurs et d’autres accessibles uniquement au rédacteur assigné à la rédaction.
En faisans appel à un traducteur Premium, le coût au mot était de 0,06€ soit 21€ pour un article de 350 mots. Comme il s’agit d’un article de blog, je voulais le faire relire par quelqu’un de chez TextMaster, alors j’ai ajouté l’option contrôle qualité (+0.04 par mot) pour un coût total de 35€.
Une fois la fiche remplie, il suffit alors de l’enregistrer. Si votre projet contient plusieurs rédactions, ajoutez autant de fiches que de sujets à traiter / traduire.
4ème et dernière étape : soumettre le projet
Une fois que vous avez terminé votre brief et vos fiches, le coût total apparaît. Il faut ensuite vérifier les informations puis cliquer sur “Lancer le projet”.
Votre projet apparaît alors dans votre suivi de projet, vous pouvez ensuite suivre ici où en est la création.
Il ne reste plus qu’à attendre. L’auteur assigné à l’article ou à la traduction pourra vous recontacter pour préciser des éléments du brief. Dans mon cas, une demie heure après la soumission (malgré le fait qu’on soit un samedi soir) le traducteur me recontactait pour demander une précision sur un passage flou de l’article.
J’ai ensuite attendu seulement un jour ouvré pour obtenir ma traduction. Vous pouvez voir le résultat de la traduction de l’article ici : 7 ways to get more Facebook Likes.
Pour conclure
TextMaster propose une interface très facile à prendre en main et une communauté de rédacteurs réactifs. Avec les différents niveaux de qualité on peut aussi bien obtenir une quantité importante d’articles à bas coût ou préférer, comme nous l’avons fait, un niveau de qualité plus élevé et une relecture afin d’obtenir des articles qualitatifs.
A noter également qu’il existe un plugin WordPress permettant de commander aux rédacteurs du contenu directement depuis l’interface de votre site.
Des références comme Au féminin, Webedia, AWE ou Allociné utilisent TextMaster ce qui est plutôt rassurant. Et vous, avez vous déjà eu recours à un service de création de contenus de ce type ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à tester avec le code ContentisKing pour obtenir 15% de crédit supplémentaire !
Pour créer votre compte et tester, rendez-vous sur le site de TextMaster.
17 commentaires
En complément de cet article, j’ajouterais que :
– pour un contenu de qualité synonyme d’audience et d’attractivité il faut tout un travail en amont (angle, ton, …) et en aval (SEO, multidiffusion) que la solution ne propose pas et qu’il faut donc rajouter.
voir pour cela l’article : le cycle de l’information
– le texte obtenu est brut, sans éditorialisation (titre, chapo, légende, liens, ..) qui sont absolument nécessaires ; ni recherche icono / photo / illustration.
– si le prix d’appel est bas, le coût d’un article rédigé par un expert (journaliste spécialisé je suppose) est de 300 € le feuillet. Le standard du marché tourne plutôt autour de 250 € avec éditorialisation ; plus souvent on est à 150 € l’équivalent page d’un site.
Textmaster offre donc une solution « industrielle » avec ses atouts mais aussi ses manques.
N’hésitez pas à réagir pour alimenter le débat.
Bonjour,
Je suis totalement d’accord avec vous Marc-Philippe. Au delà de ces remarques qui sont souvent peu prises en considération par les annonceurs, je me pose la question de l’éthique : combien sont rémunérés les rédacteurs?!
A en croire Google, de nombreux blogueurs semblent se réjouir de ce système simple, efficace et pas cher. Mais aucun ne se demande ce qu’il cache?
Un étudiant a fait l’essai et le calcul (http://macritiquetextmaster.blogspot.fr/p/les-gains-potentiels.html) et, en consacrant 10h par semaine à la rédaction, le gain potentiel (pour un débutant) est de 66€/mois, soit 1,65€ de l’heure. Cherchez l’erreur…
Il est bien trop facile de toujours chercher le meilleur prix sans se soucier de la façon dont il peut être proposé…
Amandine
Marc, il y-a également une option expert dans Textmaster et le prix augmente en fonction de l’expertise (je n’ai par contre pas testé cette option). En matière de rédaction web il y-a tout les prix, généralement entre 30 et 300. Mais une PME ne peut malheureusement pas mettre 300€ pour un article. Il faut des offres pour tous.
En tant que traductrice professionnelle, je ne peux m’empêcher de réagir, notamment pour aller dans le sens du commentaire d’Amandine P.
TextMaster s’assure-t-il que les personnes qui rédigent ou traduisent par son intermédiaire ont une activité déclarée, paient des charges, sont formées, etc. et qu’il ne s’agit pas là d’une concurrence déséquilibrée avec des traducteurs établis, capables de produire des documents de qualité réellement adaptés au public cible. À titre d’information, le tarif d’un traducteur professionnel pour ce type de prestation serait au grand minimum 4 à 5 fois supérieur au tarif que vous annoncez dans l’article, pas parce que nous sommes « trop chers », mais parce que la qualité professionnelle a un prix : celui de notre formation, de notre expertise et du conseil et de l’accompagnement que nous proposons tous les jours à des clients qui s’inscrivent dans une vraie démarche internationale.
Bonjour Nelia, Tu as plusieurs niveaux de prestation et selon le niveau le cout au mot évolue. Après je pense que c’est plus une activité d’appoint qu’une activité à plein temps. Bonne journée.
J’ai commencé mon activité de traductrice comme « activité d’appoint », mais en pratiquant des tarifs professionnels et en étant déclarée. Ce n’est pas parce que c’est un complément de revenus qu’on est obligés d’être payé des cacahuètes !
Ce qui me semble gênant dans la démarche, c’est de considérer « les mots au kilo ». Voir : http://bit.ly/MB2tql et http://bit.ly/TnpWzW
En quoi les références citées sont-elles rassurantes ? Un donneur d’ordre qui achète au « kilomot » des œuvres de l’esprit à des auteurs interchangeables vous rassure-t-il ?
Quant au coût de la traduction-test, était-il HT ou TTC ?
Supposons-le HT. Dans le contexte le plus favorable, le premier traducteur a consacré un minimum de deux heures à votre prestation.
De vous à moi, un coût de prestation horaire de 5,25 € (21 €/ 2 H ; moins les charges évaluées à 50 %) est-il fondé ? Les fournisseurs de ce service exercent-il leur métier de façon souterraine ou bien sont-ils de riches philanthropes ? De quoi être dubitatif.
Caroline SUBRA-ITSUTSUJI
Tout à fait d’accord avec les commentaires précédents. Les personnes derrière textmaster ne sont là que pour leurs profits. Les clients se donnent bonne conscience en plaçant cet intermédiaire entre eux et les travailleurs. Mais la vérité c’est que le niveau maximal propose une rémunération honteuse une fois ramenée à l’heure de travail. Ces gens ne sont là que pour faire éclater leur portefeuille. Une recherche rapide nous apprend qu’ils ont reçu beaucoup d’argent par un investisseur. Ces entreprises ne mettent de l’argent que là où il y a des grosses marges (en vue de faire un gros retour sur investissement). D’ailleurs en recherchant encore un peu, on découvre que le fondateur a déjà fait ses preuves dans la photo. Il n’était certainement pas assez riche. Tout cela est d’une grande tristesse. Et je ne dis même pas cela parce que je suis moi-même traductrice pro depuis 15 ans. Peut-être serait-il temps de réagir d’ailleurs ?
Appliquons les nouvelles logiques de la prostitution ou même de l’habillement avec les malheurs du Bangladesh. Ridiculisons, critiquons et attaquons les clients pour qu’ils n’osent plus utiliser les services comme texmaster. Je ne suis pas certain que Allociné apprécierait de savoir que son nom est lié à ce genre de service par exemple. Une fois mis sur la place publique, ils ne pourront plus jouer la carte du « je ne savais pas ». Et en plus, il est très facile de connaitre le client derrière une commande. En tout cas, merci à l’auteur de ce blog pour cet article qui aura le mérite de lancer le débat.
Bonjour !
Et bien après avoir lu les commentaires je dirais bien que ces rédcteurs reçoivent une misère.
Mais on rencontrera toujours ce même problème sur le marché de l’emploi : des employeurs qui poussent la pression salariale au maximum et le plus grave : des travailleurs qui acceptent.
Sincèrement, c’est traduit avec les pieds et en plus il n’y a pas beaucoup de contenu. Une traduction se fait toujours en plusieurs passes et aussi avec des gens qui connaissent le sujet. Ici ce n’est à l’évidence pas le cas et en plus ils ne semblent pas parler l’anglais correctement (être traducteur impose de parler sa langue très très bien, une traduction littérale ne peut pas satisfaire quelqu’un de consciencieux.)
Use Wednesdays…. Pfffffft!
Il est évident que les rédacteurs et traducteurs ne doivent pas gagner beaucoup à la vue des tarifs appliqués.
Toutefois, personne dans cette conversation ne semble avoir travailler pour cette société et même si j’en doute, on pourrait très bien imaginer que la rémunération des auteurs ne se fassent pas seulement au mot.
De plus, j’ai du mal à comprendre les attaques envers l’auteur du post qui a seulement fait part de son expérience.
Enfin pour terminer, il faut savoir que le retour sur investissement d’un article peut être particulièrement long. Pour un site web qui « vit » exclusivement de la pub et pour un investissement de quelques euros, on parle alors de mois et même d’années. Ce genre de site « se doit » de publier TOUS les jours ou TRES régulièrement. Une PME qui investit ~200euros dans un article ne produit certainement pas un article tous les jours et n’a pas les mêmes problématiques de revenus qu’un portail web…
D’autant plus que si une société commande tous les jours un article d’une valeur de 200euros, je pense qu’il lui sera plus intéressant de traiter cette tâche en interne ou d’embaucher quelqu’un à temps plein.
Je viens de faire traduire mon site par TextMaster en 3 langues (AL-IT-EN).
Mon choix s’est porté sur eux car c’est eux qui sur les 3 sociétés sélectionnées m’ont fournis le meilleur devis. Non pas qu’ils ont baissé les prix, mais ils ont un système de calcul de mots plus juste que les autres sociétés. Ils décomptent les segments récurrents (les doublons en synthèse).
Ce qui est juste et qui sur 6500 mots et 1300 doublons par traduction à 0.12 cts du mot cela fait un montant important surtout pour 3 langues différentes. économie de 3900 mots soit une économie d’env. 470 euro.
Pour ce qui est de la traduction dans le même style de langage que la version originale, ils ne sont absolument pas à la hauteur de leur prétention. J’ai travaillé avec d’autres compagnies qui pour le même tarif était bien meilleure. Les traducteurs ne sont pas pro comme il le prétendent et la moindre demande de corrections ou de modifications est sujet à polémique et susceptibilité mal placée. C’est vraiment pénible et une grosse pertes de temps.
La prochaines fois je passerais plus de temps à négocier avec des compagnies vraiment pro dans ce domaine. Vous pouvez suivre mon conseil, si j’avais lu un avis comme celui la, je ne me serais pas posé de question.
Je suis d’accord avec vous Stéphane. Pour la traduction d’un contenu permanent comme peut l’être un site internet, il est important d’investir dans des traducteurs professionnels et de qualité.
L’image de votre société à l’international est en jeu !
La prestation doit donc contenir :
– l’intervention d’un traducteur natif (aucune négociation possible !),
– au moins 1 relecture/correction par une personne différente du traducteur (c’est le minimum, 2 à 3 seraient plus adaptées),
– des retours illimités !
Best,