Quel est votre process de validation des contenus avant partage sur les médias sociaux ? Qui met-on derrière les comptes et quel degré d’autonomie laisse-t-on à cette personne pour gérer et faire évoluer le dispositif en place ?…
Deux plaies dans l’usage des médias sociaux pour le marketing aujourd’hui : vouloir faire du cash très vite et en volume, se comporter en diffuseur-pur en imposant son histoire. Avant de prendre un poste de développeur de communautés, il y a tous ces aspects à voir. L’organisation que je souhaite rejoindre, comprend-elle les nouveaux enjeux liés aux médias sociaux ?
La voix de l’entreprise est-elle crédible ? M’attire-t-elle et correspond-elle à mes valeurs, ma vision ?
L’étape première pour une approche sur les médias sociaux, serait de partir de l’écoute pour mieux cerner les attentes et définir la stratégie d’engagement. Mais pour le top management, cela signifie aussi donner de la liberté dans la création de contenus, faire confiance, éviter les process de validation inutiles, intégrer les retours et libérer le budget nécessaire.
S’il faut donner un avis, répondre à une question importante, désamorcer une crise… il faut y aller au plus vite (pas après multiples concertations, validations juridiques, etc…). Les membres de la communauté ont le choix d’écouter, de zapper ou non. Les médias sociaux sont des canaux supplémentaires, avec des effets de levier non négligeables. Au fond, ils permettent aussi à certaines organisations d’évoluer sur le plan du leadership (ouverture, agilité), de la collaboration et celui de la relation avec la clientèle par exemple.
La spontanéité fait partie de la qualité d’engagement et donne un côté humain aux interactions.
La spontanéité reste surtout vrai dans les entreprises du web. Mais dans des grosses structures il ne faut pas rêver, même pour ce type de tâches il y a toujours un process de validation à passer.
Merci pour l’article, il est vrai que de poster une information sur les réseaux sociaux n’est vraiment pas évident dans les grandes entreprise. Il faut toujours être le premier à poster des informations pertinentes mais avec les directeurs pas toujours évident.
C’est donc un point qu’il faut améliorer pour faire avancer les choses 😉 @webmarkeing lyon @referenceur
Pour une entreprise désireuse de communiquer sur son image de marque via les médias sociaux, la première chose à faire serait de former le ‘community manager’ à la culture d’entreprise et lui faire pleinement confiance. Chose difficilement envisageable du fait de la part décisionnelle de la hiérarchie dans l’ensemble des projets de communication en général.
Et d’un autre côté, trouver la bonne personne, qui a des idées et qui sait écrire un texte, tout en restant digne par rapport à la politique de sa structure, qui ne fasse pas de boulette juridique ou autres… pas évident.
C’est un sujet intéressant que vous abordez ici. Etant moi-même community manager en agence, je m’aperçois qu’il est difficile de poster un message sans le faire valider par le client.
Il est vrai que sans connaître la structure, l’histoire et les valeurs de l’entité que l’on représente, on peut vite commettre un impair.
L’idéal, c’est une validation rapide qui ne dénature pas la spontanéité du message initialement rédigé, afin d’être en phase avec ce qu’attendent les sociaunautes : de l’humain, du vrai, du personnel et pas de l’institutionnel.