Les risques liés à une mauvaise réputation sont aujourd’hui multiples: emails internes qui s’égarent, communication négative faites par des consommateurs non satisfaits, ronchonnement d’employés désenchantés, de bloggers ou de n’importe qui d’autre qui souhaite faire entendre sa voix sur le net. Et il n’existe pas de gomme digitale pour corriger tout ça…
Aujourd’hui, nous faisons face aux avantages et aux inconvénients de cette nouvelle ère de communication instantanée et de transparence des entreprises, sensée apporter un avantage compétitif durable. Comment gérer la réputation d’une marque dans un marché en perpétuel mouvement? Comment construire, améliorer et défendre une réputation lorsqu’elle est tout le temps assiégée et redéfinie par les communautés online et offline? Gardiens de la réputation de la marque, les leaders reconnaissent qu’Internet offre de grandes opportunités mais qu’il y a une part égale de menace. La clé est de maximiser les opportunités et de minimiser les risques.
- le niveau de risque est élevé
Dans un environnement volatile, compétitif et imprévisible, l’anxiété au sujet de l’érosion de la réputation est palpable. Dans ce genre de situation, la solution est de contrôler régulièrement la réputation digitale de la marque dans les blogs, forums, réseaux sociaux ou Twitter.
- les cadres sont diplômés du web 1.0…
La bonne nouvelle, c’est que les décisionnaires sont finalement tous entrés dans l’ère digitale. Que ce soit pour une recherche d’informations sur un concurrent, un vendeur, un fournisseur ou un partenaire, les sites webs corporatifs sont généralement considérés comme la source d’information favorite. Mais est-ce bien suffisant?
- et les outils du web 2.0?
La plupart des décisionnaires estime que les media traditionnels (télévision, radio, journaux) jouent un rôle principal dans la réputation. Ils oublient le potentiel des nouveaux médias (sites web, blogs et réseaux sociaux). Aujourd’hui, il est devenu plus facile de se faire entendre et de se rallier aux autres. Des références négatives sur les réseaux sociaux, les blogs, Wikipedia et autres, et la réputation est endommagée.
- l’âge d’or de la gestion de la réputation online
Faire attention au niveau de satisfaction des clients et des employés est une première étape. La seconde est de contrôler ce qui est dit sur la marque à la fois online et offline. Les blogs, les wikis, Twitter, les réseaux sociaux et les forums sont les endroits où l’on peut voir les signaux de mécontentements. Des systèmes de gestion de la réputation online existent. Avec les outils d’aujourd’hui, les marques ne devraient pas perdre le contrôle de leur réputation.
Clément Brisard
C’est la transparence absolu, il faut aussi savoir reconnaître ses erreurs et s’expliquer. Avoir des critiques négatives et y répondre peut offrir la possibilité de se rendre plus humains et d’apparaître comme responsable aux yeux des consommateurs.
Article intéressant pour l’ouverture d’une discussion sur les techniques de veille de réputation.
Pour une veille ‘passive’, par exemple, nous conseillons à tous nos clients de créer des ‘alertes Google’ sur:
– leur nom de compagnie et celui de leurs concurrents,
– le nom de leur produit,
– le nom de dirigeant (selon la taille de l’entreprise)
– et une multitude de mots-clés relatifs à leur marché et industrie.
Une veille plus active, passe par la création de profils sur les sites sociaux, blogs et dans les forums et une participation régulière et ‘authentique’ à la vie de ceux-ci (et non pas en simple période de ‘crise’ ou pour promouvoir la compagnie).
Quels sont vos ‘secrets’?
Très bonne idée de créer des alertes Google!
Etienne
Merci !
Bonjour, il n’y a pas vraiment de secret en la matière 🙂 Pour ma part, j’utilise essentiellement les alertes Google News sur les marques pour lesquelles je travaille. Les flux RSS dans les thématiques connexes à l’entreprise sont également une bonne source. On peut également se servir de Twitter Search pour voir ce qui se dit sur la marque sur le service de micro-blogging…
A voir aussi:
– moteur de blog: http://blogsearch.google.com
– meta moteur social : http://www.samepoint.com qui scanne toute les conversations sur les reseaux sociaux, Twitter, les blogs, partout quoi
– recherche de commentaire : http://www.backtype.com/
Sinon le tout en 1, le logiciel gratuit Steprep http://steprep.myfrontsteps.com
Les mauvaises surprises viennent aussi du fait que beaucoup de gens qui sont sur Internet aujourd’hui ne respecte pas les standards du Web et sa Netiquette. Une bonne reputation en ligne commence par l’apprentissage des règles de conversation et de publication sur Internet.
Pensez aux ados qui postent leurs fotos de soirées sur FB, dans 10 quand il chercheront un boulot elles seront toujours là…