Baby Shaker : la terrible application iPhone

La semaine dernière, Apple a dû retirer Baby Shaker une application de l’App Store où le but du jeu est de secouer un bébé virtuel jusqu’à sa mort. Quelles répercussions sur la marque Apple ? Quelles conversations sur les médias sociaux ? …

Les limites de l’approche « Longue Traîne » et de l’open innovation
Chaque application est là pour enrichir l’expérience du détenteur d’un iPhone. Pour chacune d’entre elles, des publics précis sont « servis », avec une vision du monde et des préférences correspondantes. On s’appuie sur les mécanismes de la longue traîne où le critère « variété » est le plus important. On a comme un système d’auto-régulation, un écosystème comme Twitter avec un service de base et plusieurs applications à la périphérie.
Mais seulement voilà, pour le cas du Baby Shaker, la vision du monde est incompatible avec le reste de la traîne. Cette application est venue « chambouler » l’écosystème de l’App Store car l’éthique n’est pas au rendez-vous.
Mise à part le Baby Shaker (à présent retiré du circuit) le blog GeekCulture nous indique que d’autres applications méritent d’être également revues.
L’affaire est loin d’être terminée comme le témoigne cette lettre écrite par le fondateur de Sarah Brain Foundation, où il est spécifié que le millier de personnes ayant téléchargé l’application, doit recevoir au plus tôt des instructions sur le syndrôme du bébé secoué.
Au final, c’est un exemple concret de gestion de crise à notre époque où les médias sociaux sont puissants. De simples excuses ne suffisent pas. Il faut certes reconnaître les faits mais aussi en saisir les multiples conséquences (élargir le champ de perception du problème), mobiliser un réseau et agir au plus vite. La discussion se poursuit dans la blogosphère et sur Twitter …
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3 commentaires
» de simples excuses ne suffisent pas »
L’application était payante. Certains l’ont acheté…
Qui doit s’excuser ?
Apple qui l’a commercialisé ?
Sikalosoft qui l’a produite ?
Les utilisateurs qui l’ont acheté?
Le modèle « open innovation » de l’AppStore repose sur de la confiance mais Sikalosoft en a abusé.
Au final, c’est d’Apple dont on parle le plus dans les médias (plus gros, plus célèbre ?).
Par rapport au poids de cette actualité, certains publics « précis » dont l’influence n’est pas négligeable (associations maltraitance des nouveaux-nés) attendent sans doute plus que des excuses.
Marrant, je suis persuadé que la même application faite pour justement sensibiliser les gens aux dangers des bébés secoués aurait été applaudie des deux mains.